Espagne
Simon (8) - Porro (5), Le Normand (6), Huijsen (6), Cucurella (6) - Pedri (8), Zubimendi (7), Merino (8) - Yamal (8), Oyarzabal (8), Nico Williams (9)
Remplaçants : Olmo (-), Ruiz (-), Vivian (3), Samu (-)
Luis de la Fuente (9)
France
Maignan (1) – Kalulu (4), Konaté (2), Lenglet (3), T. Hernandez (3) – Koné (3), Rabiot (5) – Dembélé (4), Olise (3), Doué (4) - Mbappé (4)
Remplaçants : Gusto (6), Cherki (8), Barcola (-), Lucas (-), Kolo Muani (6)
Didier Deschamps (2)
Le MVP : Nico Williams
Premier buteur de l'Espagne, puis passeur sur le quatrième but de Pedri, Nico Williams a ouvert le chemin de la victoire à son équipe, elle qui disputera sa troisième finale de suite en compétition internationale. Le Basque joue toujours aussi bien dès qu'il porte le maillot national, chose qui n'a pas été le cas durant cette saison avec Bilbao. Comme quoi, porter le maillot de la Roja actuellement en transcende plus d'un.
Le Patron : Lamine Yamal
Après une première mi-temps difficile, Lamine Yamal s'est rattrapé lors du deuxième acte, en provoquant le penalty du 3-0, avant de le transformer, et en inscrivant le cinquième but de l'Espagne. Entre lui sur le côté droit et Nico Williams à gauche, les Bleus ne savaient plus où donner de la tête.
La Bonne surprise : Martin Zubimendi
Il n'est jamais simple de remplacer Rodri, et ce, encore plus, lorsque vous portez le maillot de la Roja et que vous jouez dans un club hors top 3 espagnol comme la Real Sociedad. Martin Zubimendi a assuré au milieu de terrain ce jeudi soir, étant le véritable métronome de son équipe pendant 90 minutes. Très propre pour une 16e sélection en carrière et pour une première demi-finale de Ligue des nations en tant que titulaire.
La déception : Les Bleus
Que dire, à part que c'était le néant absolu avant la réaction d'orgueil à partir du 5-1. Sauf que dans le football, comme dans la vie, quand vous jouez dans la réaction, vous n'arrivez généralement pas à grand-chose.
À un an de la Coupe du monde, le chantier est énorme pour Didier Deschamps – dans le cas où ce dernier a envie de travailler dans le sens de l'équipe de France. En vrai, quel dommage d'en arriver là avec des joueurs comme Mbappé, Doué, Dembélé, Olise, Rabiot, Konaté, Théo et compagnie… Et vous, vous avez hâte d'être en 2026 ?