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Sauvée par Katoto, la France lance parfaitement sa Ligue des nations face à la Norvège

Marie-Antoinette Katoto a permis aux Bleues d'ouvrir le score après 45 premières minutes compliquées.
Marie-Antoinette Katoto a permis aux Bleues d'ouvrir le score après 45 premières minutes compliquées.CATHERINE STEENKESTE/AFP

Pour sa première sortie en Ligue des nations, l'équipe de France s'est imposée 1-0 face à la Norvège, dans une rencontre où chacun a eu sa période de domination. Un premier succès pour Laurent Bonadei en match officiel.

Après 45 minutes passées à souffrir, l'équipe de France s'en est sortie in-extremis face à la Norvège pour s'offrir un court succès 1-0 au Stadium de Toulouse vendredi et lancer parfaitement sa campagne de Ligue des nations. Un succès qui permet surtout aux Bleues de se classer provisoirement premières de leur groupe, après le match nul 0-0 entre la Suisse et l'Islande un peu plus tôt dans la journée.

Pour ce premier match officiel de l'ère Bonadei, Pauline Peyraud-Magnin retrouvait la place de titulaire dans les cages, au détriment de Constance Picaud, quand Sakina Karchaoui était de nouveau placée au milieu de terrain, comme le faisait habituellement Hervé Renard, et Wendie Renard, pas suffisamment en forme, démarrait sur le banc. Une absence majeure dans le onze de l'équipe de France, laissant une défense tricolore aux abois.

La Norvège domine mais ne sanctionne pas

La Norvège n'a donc aucun mal à se faire une place dans les trous de l'arrière-garde française. Frida Maanum est la première à en profiter, se remettant dans l'axe pour placer un enroulé du gauche bien capté par "PPM" (9e). Emilie Woldvik elle s'enfonce dans la surface française mais voit Griedge Mbock taclé parfaitement devant elle (12e).

La France souffre et voit deux fois des corners de Vilde Bøe Risa atterrir juste devant la ligne tricolore, repoussés à l'arrache par Peyraud-Magnin (18e, 20e). Sur un contre les Bleues se procurent une première occasion, mais la passe en retrait de Melvine Malard est mal reprise par Grace Geyoro (22e). Bøe Risa, encore elle, vient prendre sa chance plein axe, mais "PPM" capte, avant d'être à nouveau sauvée par Mbock qui repousse d'une talonnade devant Hegerberg (27e).

Caroline Graham-Hansen a failli faire céder cette maigre défense française sur une frappe lointaine qui vient s'écraser sur la transversale tricolore, alors même que la gardienne était battue (40e). Seule lueur pour les Françaises : les tentatives de centres de Selma Bacha et Elisa De Almeida, systématiquement repoussés par la défense norvégienne. Juste avant la pause, Guro Reiten tente une remise pour Ada Hegerberg, mais elle est trop courte pour couper dans le but (42e).

Le vent dans le dos, les Bleues en profitent

La deuxième période démarre sous de meilleurs auspices, Laurent Bonadei promettant que le vent soufflerait en la faveur des Bleues. Après une grosse frayeur pour le genou de Sandie Toletti, qui a récupéré le brassard pour la soirée, c'est effectivement Melvine Malard qui signe une occasion française, reprenant de la tête un bon centre de Karchaoui. Mais c'est au-dessus (54e). À son tour, Selma Bacha va s'illustrer sur un centre-tir bien repoussé par Cecilie Fiskerstrand (60e).

Pas de quoi inquiéter sérieusement la défense norvégienne, qui encadre très bien Marie-Antoinette Katoto dans la surface lorsqu'elle est trouvée par Kadidiatou Diani (64e). La percussion de Sandy Baltimore trouve presque la faille, mais Fiskerstrand se détend au premier poteau (68e). Elle ne pourra rien en revanche sur le corner rentrant de Selma Bacha coupé de la poitrine par Katoto au second poteau, avec de la réussite, pour ouvrir le score (73e). Encore un but sur coup de pied arrêté qui sauve les Bleues.

Le but libère les Françaises et elles multiplient les percées dans la surface adverse. Après une frappe loitaine de Diani, c'est Selma Bacha qui signe une très belle frappe enroulée en percutant plein axe, obligeant la gardienne norvégienne à un bel arrêt (86e). Amel Majri passe tout près du break sur une percussion plein-axe repoussée une première fois puis dégagée par Fiskerstrand (90+10e). Pour l'histoire, Eugénie Le Sommer est entrée en toute fin de match et égale ainsi Sandrine Soubeyrand, la joueuse la plus capée de l'équipe de France avec 198 sélections.