Au total, Eduardo Camavinga a manqué 18 rencontres toutes compétitions confondues depuis le mois d'août. Ça fait beaucoup, mais cela ne l'empêche pas de tout donner pour essayer d'aider ses coéquipiers quand il revient dans le groupe.
Blessé à l'ischio au mois de janvier, le milieu de terrain français a justement réintégré le collectif de Carlo Ancelotti, il y a un peu moins d'un mois, à l'occasion du derby en Liga. Entré sur la pelouse à dix minutes de la fin, il n'avait pas su faire la différence. Depuis, il a été titularisé lors du match aller à Manchester City, puis en Liga contre Osasuna et enfin en Copa del Rey face à la Real Sociedad.
On sent qu'il retrouve progressivement ses sensations et qu'il est prêt à réaliser une belle seconde partie de saison pour tenter de remporter une nouvelle fois un maximum de trophées.
Toujours irrégulier, ce Real Madrid reste néanmoins en course dans les différentes compétitions auxquels il participe. Et ce mardi soir, le champion d'Europe en titre s'apprête à vivre une grande nuit européenne en accueillant l'ennemi séculaire au Santiago Bernabéu. Match évidemment très important, sans parler du contexte sportif de cette fin d'hiver, Camavinga pourrait avoir sa carte à jouer…
Grand rendez-vous, grand suspense ?
Pour le moment, rien n'indique que le Français sera titulaire au coup d'envoi. Néanmoins, Ancelotti compte sur tout le monde. "On ne va pas changer l’identité de jeu. Je ne crois pas qu’on va changer les choses. Raúl Asencio et Camavinga peuvent avoir plus d’opportunités, car ils sont plus frais. Je n’enlèverai aucun attaquant", a-t-il déclaré en conférence de presse lundi.
Les Madridistas ont vécu des dernières semaines plutôt bouleversantes, entre les blessures, les polémiques et les résultats pas toujours positifs. Et, quand on connaît l'importance que revêt une telle rencontre, une victoire face au rival pourrait effacer les derniers souvenirs douloureux.
Samedi, le Real a perdu sur le terrain du Betis (2-1), Camavinga est rentré à l'heure de jeu avec envie. Malheureusement, ça n'a pas payé, mais cela pourrait ce mardi.
"On a eu pas mal de blessures graves, c’est vrai. Ça nous touche, mais des joueurs comme Raúl Asencio nous aide beaucoup. Une blessure est une opportunité de voir comment l’équipe réagi et cela permet de donner une chance à d’autres joueurs. Mais aussi sur le calendrier qui est trop exigeant", a rajouté son entraîneur devant la presse.
Récemment, Dani Ceballos a su tirer son épingle du jeu, avant de malheureusement observer à son tour une période d'indisponibilité. Au milieu de terrain, Jude Bellingham est suspendu et il se pourrait qu'Ancelotti opte pour un trio composé d'Aurélien Tchouaméni, Luka Modric et Brahim Diaz. Federico Valverde serait ainsi positionné en tant que latéral droit s'il sera apte physiquement.
Une situation floue, mais qui n'est pas sans espoir pour Camavinga qui n'a pas eu l'occasion de faire partie des grandes réussites madridistes ces derniers mois. Individuellement, il n'a pas brillé, mais s'il y parvient à l'occasion d'un "Euroderbi", il deviendrait de nouveau protagoniste d'un Real qui doit sans cesse jongler entre les difficultés imposées par le haut niveau.
Enfin, le N°6 madrilène se doit une revanche alors qu'il n'avait pas été bon le mois dernier dans le derby. Ce mardi, il ne fait aucun doute que l'ancien rennais donnera le maximum pour faire la différence face à l'Atlético.