"Oui, pour ma part oui", a d'abord répondu Benatia à un journaliste qui lui demandait s'il avait le sentiment d'avoir été victime d'un "vol".
"C'est difficile à accepter. On voit clairement que le joueur profite de sa main et pour moi ça n'est pas une position naturelle. Ça change complètement la trajectoire du ballon. Il y avait tout pour siffler ce penalty. Et ensuite, on prend le but qui nous tue", a-t-il ajouté.
Mercredi, l'OM a été battu dans la dernière minute du temps réglementaire, quand Lazar Samardzic a envoyé une frappe superbe dans la lucarne de Geronimo Rulli (1-0, 90ᵉ). Quelques secondes plus tôt, l'action avait débuté par une main assez claire et en pleine surface de son équipier Ederson. L'arbitre n'a pas sifflé penalty et n'a pas été consulter les images de la VAR.
"J'aurais au moins souhaité qu'il aille voir. La moindre des choses c'est d'aller contrôler et de se faire un avis un peu plus sûr. Il n'y a même pas ça. Et quand tu leur parles, ils ne te regardent même pas. Ils sont arrogants, ça me dérange encore plus que le penalty", a encore développé Benatia.
"On peut se dire qu'à Madrid c'est très sévère et qu'aujourd'hui c'est un vol. Mais je préfère me concentrer sur ce qu'on peut changer. Parler des arbitres, ça n'est pas ce qui va changer la donne. Aujourd'hui, on a la capacité pour faire beaucoup, beaucoup plus", a aussi jugé le dirigeant marseillais.
