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Les fans de football trépignent à l’idée de retrouver l’UEFA Champions League pour une saison 2025/26 qui s’annonce exceptionnelle. Depuis la saison dernière, la compétition se joue sous un nouveau format, avec une phase unique de championnat réunissant 36 équipes. Les 24 premières accèdent ensuite aux tours à élimination directe, garantissant dès les premiers matchs des confrontations entre les meilleures équipes d’Europe.
La grande question reste la même : qui soulèvera le trophée à Budapest en mai prochain ? Le PSG, sacré pour la première fois de son histoire après un retentissant 5-0 en finale contre l’Inter Milan, tentera de défendre son titre et de réussir un doublé historique. Mais la concurrence est prête à contester la suprématie parisienne.
Le FC Barcelone, désireux de retrouver sa gloire européenne, avance avec ambition, tandis que le Real Madrid, éliminé en quart de finale l’an dernier, reste la plus grande équipe de l’histoire de la compétition et vise à reprendre son trône. L’Inter Milan, humilié en finale l’an passé, aura à cœur de prendre sa revanche. De son côté, le Manchester City de Pep Guardiola espère retrouver le sommet après avoir manqué la dernière marche ces dernières saisons, à moins que le Bayern Munich, en quête de renouveau, ne revienne dans la danse.
Avec un format qui multiplie les chocs et une multitude de prétendants crédibles, la course vers le titre s’annonce plus ouverte que jamais.
PSG : du rêve accompli à la confirmation attendue
Les champions d’Europe sont de retour. La saison dernière, ce n’était pas forcément l’année où le PSG était le plus attendu. Après le départ de Kylian Mbappé, beaucoup doutaient de la capacité du club à exister au plus haut niveau sans superstar. Pourtant, sous la direction de Luis Enrique, Paris a trouvé la formule : un collectif rajeuni, soudé et discipliné qui a su élever son niveau dans les moments décisifs. Tour après tour, les Parisiens ont montré du caractère, écartant Liverpool, Aston Villa puis Arsenal, avant de triompher face à l’Inter Milan en finale pour décrocher la première Ligue des champions de leur histoire.
Avec ce succès, Paris a enfin atteint le rêve nourri depuis l’arrivée du Qatar en 2011 : s’asseoir sur le trône européen. Ce sacre historique a changé l’image du club, perçu désormais comme un champion capable d’aller au bout. Cet été, la campagne s’est poursuivie jusqu’en finale de la Coupe du monde des clubs, où Chelsea a infligé une lourde défaite 3-0. Une cicatrice qui rappelle que rien n’est acquis, mais qui pourrait aussi servir de catalyseur pour la saison à venir.
La question est désormais simple : quel sera l’après ? Paris s’avance dans un contexte nouveau, où il ne surprendra plus personne. Défendre un titre de Ligue des champions est l’un des défis les plus redoutables du football moderne. Depuis 1993, seul le Real Madrid a réussi à enchaîner, signant même un triplé historique en 2016, 2017 et 2018. L’Europe est prévenue et attend ce PSG au tournant. Saura-t-il confirmer qu’il n’a pas seulement touché son rêve, mais qu’il peut désormais l’habiter durablement ?
Liverpool : un mercato XXL pour effacer la frustration
Liverpool revient sur la scène européenne avec un mélange de détermination et de renouveau. La saison dernière, les Reds avaient vu leur parcours s’arrêter brutalement aux tirs au but face au futur champion, le PSG, dès les huitièmes de finale. Cette élimination, vécue comme un coup dur, a servi de point de départ à une refonte ambitieuse de l’effectif lors du mercato d’été.
Le recrutement a été à la hauteur des attentes. Florian Wirtz, considéré comme l’un des milieux les plus brillants de sa génération, apporte créativité et dynamisme. Jeremie Frimpong, piston ultra-offensif, et Milos Kerkez, jeune latéral en pleine ascension, renforcent considérablement les couloirs. Dans les buts, Giorgi Mamardashvili, recruté l’été dernier et enfin intégré après son prêt à Valence, incarne l’avenir et prépare progressivement l’après Alisson Becker, qui, à 32 ans, reste un pilier de l’équipe malgré le poids des années. En attaque, Hugo Ekitike est venu injecter de la fraîcheur, tandis qu’Alexander Isak pourrait encore s’ajouter à un secteur offensif qui s’annonce redoutable.
Ces arrivées interviennent dans un contexte émotionnel particulier. Luis Díaz a rejoint le Bayern Munich, et l’été a été marqué par le décès tragique de Diogo Jota, un événement qui a profondément touché le vestiaire et les supporters.
Sous la direction d’Arne Slot, qui a déjà su ramener Liverpool au sommet de la Premier League, l’équipe avance avec un effectif remodelé, plus jeune, mais armé d’une grande qualité technique et d’une profondeur accrue. Après avoir mis fin à l’hégémonie de Manchester City sur le plan national, le club d’Anfield nourrit de grandes ambitions pour l’Europe. L’objectif reste clair dans les esprits : construire sur ces bases pour viser une septième Ligue des champions, un rêve que tout Anfield espère voir se concrétiser.
Real Madrid : entre doutes présents et lien mystique avec la C1
Le Real Madrid aborde cette Ligue des champions dans un climat d’incertitude rarement ressenti dans son histoire récente. La saison passée a été éprouvante : quatre défaites face au Barça, qui a remporté la Liga, la Coupe d’Espagne et la Supercoupe, une élimination douloureuse en quarts de finale face à Arsenal et un lourd revers 4-0 contre le PSG en demi-finale du Mondial des clubs. Ces échecs ont mis en lumière une équipe en perte de repères, qui cherche à retrouver son autorité sur la scène européenne.
L’année 2024 avait déjà marqué la fin d’un cycle avec la retraite de Toni Kroos. En 2025, deux autres légendes ont quitté la Casa Blanca : Luka Modric, parti juste après le Mondial des clubs pour rejoindre l’AC Milan, et Carlo Ancelotti, qui a rejoint la sélection brésilienne comme annoncé depuis plusieurs mois. Pour ouvrir ce nouveau chapitre, Florentino Pérez a misé sur Xabi Alonso, légende du football espagnol et ancien maître à jouer du club, qui sort d’un sacre historique en Bundesliga avec Leverkusen. Son arrivée incarne l’idée d’un renouveau, alliant ADN madrilène et idées modernes.
Le mercato a suivi cette logique de reconstruction. Le secteur défensif, affaibli par les blessures la saison passée, a été consolidé par les arrivées de Dean Huijsen et Álvaro Carreras, tandis que la signature de Trent Alexander-Arnold apporte créativité, précision et expérience sur le flanc droit. Pourtant, des incertitudes persistent : Rodrygo, écarté en fin de saison, est proche d’un départ, et la prolongation de Vinícius Júnior tarde, faisant planer un doute sur son avenir.
Pourtant, malgré ces turbulences, un élément reste immuable : le lien presque irrationnel entre le Real Madrid et la Ligue des champions. Quinze fois sacré, ce club possède une capacité unique à se transcender dans sa compétition fétiche. Peu importe l’état de forme, les blessures ou les doutes, Madrid trouve toujours un moyen de renverser les pronostics et de s’élever au-dessus des autres quand l’hymne retentit. Cette relation mystique avec la C1 fait que, même au bord du gouffre, le Real reste l’équipe que personne ne peut écarter, capable de réécrire l’histoire au moment où on l’attend le moins.
Chelsea : reconstruit et prêt à surprendre à nouveau
Chelsea effectue son grand retour en Ligue des champions, un retour qui semblait incertain il y a encore peu de temps. À l’issue de l’exercice 2022-2023, l’avenir des Blues ne paraissait pas radieux. Le départ de Roman Abramovitch avait laissé un vide immense dans la gouvernance, et malgré des investissements colossaux dépassant le milliard d’euros pour recruter une multitude de jeunes joueurs, les résultats étaient loin d’être à la hauteur des attentes. Le club traversait une période de flottement où le talent individuel ne parvenait pas à se transformer en succès collectif.
Trois ans plus tard, Chelsea semble avoir retrouvé son identité sous la direction d’Enzo Maresca. La saison passée a marqué un renouveau, avec une quatrième place en Premier League et surtout la victoire en Ligue Europa Conférence, un succès qui a redonné confiance et permis au club de devenir le premier de l’histoire à avoir remporté les quatre coupes européennes existantes ou disparues – Ligue des champions, Ligue Europa, Coupe des Coupes et Conférence League. À ce triomphe s’est ajouté un titre de champion du monde des clubs, confirmant que Chelsea a retrouvé de l’élan.
Le mercato estival a encore été ambitieux, fidèle à la stratégie du club qui continue de miser sur des jeunes joueurs au potentiel immense pour bâtir l’avenir. Si tout n’est pas encore parfait, les fondations posées ces derniers mois portent leurs fruits et la dynamique est clairement ascendante. Historiquement, Chelsea est un club qui aime déjouer les pronostics, comme en témoignent ses sacres inattendus en 2012 et 2021. Aujourd’hui, avec un effectif jeune, talentueux et en pleine progression, les Blues avancent vers cette nouvelle campagne européenne avec l’idée de surprendre à nouveau et de viser les sommets.
Les outsiders : entre projets ambitieux et quête de revanche
Si Paris, fort de son titre la saison passée, Liverpool avec son mercato XXL et le Real Madrid porté par son histoire unique avec la C1 apparaissent logiquement parmi les grands favoris, et que Chelsea incarne l’outsider ambitieux capable de bousculer la hiérarchie, d’autres équipes nourrissent elles aussi des ambitions élevées. Certaines cherchent à effacer les cicatrices d’une saison douloureuse, d’autres visent l’aboutissement d’un projet ambitieux ou espèrent franchir enfin ce palier qui les sépare de la gloire suprême.
Arsenal, demi-finaliste l’an dernier avant de tomber face au PSG, poursuit sa progression sous Mikel Arteta. Le technicien espagnol a replacé le club londonien parmi l’élite, mais cette montée en puissance doit désormais se traduire par un premier sacre européen. Avec un effectif jeune et compétitif, les Gunners veulent briser le plafond de verre qui les sépare encore de l’histoire.
Le FC Barcelone, sous Hansi Flick, a retrouvé une dynamique positive en atteignant le dernier carré, porté par un trio offensif explosif composé de Raphinha, Lewandowski et Lamine Yamal. Si la défense reste perfectible, le Barça semble renouer avec une identité de jeu qui lui permet d’espérer retrouver un jour le lustre de l’ère Guardiola ou Luis Enrique.
Le Bayern Munich, malgré une saison encourageante sous Vincent Kompany, n’a pas concrétisé ses ambitions et avance dans un contexte de reconstruction. Le départ de Müller et de Sané a été compensé par l’arrivée de Luis Díaz, venu pallier les absences récurrentes de Coman et l’irrégularité de Gnabry. Avec Michael Olise et Harry Kane en fers de lance, et quelques renforts encore attendus, les Bavarois possèdent les armes pour redevenir dangereux.
Manchester City, après une campagne quasi blanche et une élimination en barrages de C1, doit retrouver son tranchant. Le départ de Kevin De Bruyne a marqué la fin d’un cycle, mais l’arrivée de joueurs comme Reijnders, Cherki et Aït-Nouri pourrait relancer la dynamique. Les Citizens, sous Guardiola, restent une menace permanente.
Enfin, l’Inter Milan, vice-champion d’Italie et finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions, avance avec un esprit revanchard. La fin de saison 2024-2025, marquée par la perte du Scudetto au profit de Naples et une défaite 5-0 en finale face au PSG, a laissé un goût amer. Le départ de Simone Inzaghi pour Al Hilal a ouvert la voie à Cristian Chivu, ancien défenseur et entraîneur des moins de 19 ans, qui incarne à la fois continuité et renouveau. Avec un effectif stable et une soif de revanche, l’Inter reste un adversaire redoutable.
Toutes ces équipes savent que l’opportunité de marquer l’histoire ne se présente pas deux fois. Chacune, à sa manière, avance vers cette édition avec un mélange de prudence et d’ambition, prête à profiter du moindre faux pas des favoris pour s’emparer de la couronne européenne.
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Paris SG @6,00 / Liverpool @7,00 / Real Madrid @8,00
Barcelone @8,00 / Arsenal @9,00 / Manchester City @9,00
Bayern Munich @11,00 / Chelsea @11,00 / Inter Milan @25,00
Cotes fournies par Betclic. Correctes au moment de la publication et susceptibles d’être modifiées.
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