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PSG - Inter (5-0) : les notes de la finale de la Ligue des champions

Désiré Doué a marqué l'histoire en ce 31 mai 2025.
Désiré Doué a marqué l'histoire en ce 31 mai 2025.MARCO BERTORELLO/AFP
L'histoire s'est écrit en majuscule ce samedi soir à Munich ! Les Parisiens ont réalisé une masterclass extraordinaire pour soulever leur première Ligue des champions.

PSG

Donnarumma (8) - Hakimi (9), Marquinhos (8), Pacho (8), Mendes (8) - Ruiz (8), Vitinha (9), Neves (8) - Doué (10), Dembélé (9), Kvaratskhelia (9)

Luis Enrique (10)

Inter

Sommer (1) - Pavard (3), Acerbi (1), Bastoni (2) - Dumfries (3), Barella (2), Çalhanoglu (2), Mkhitaryan (2), Dimarco (1) - Lautaro Martínez (2), Thuram (3).

Simone Inzaghi (1)

Le MVP : Désiré Doué

19 ans, première saison au Paris Saint-Germain, première finale de Ligue des champions, deux buts et une passe décisive : Désiré Doué a mis tout le monde d'accord ce soir, concluant une année sportive exceptionnelle avec le club de la capitale. 

Quand toute la planète foot n'a que d'yeux pour un autre, le Français, lui, éclate tout dans l'ombre, jusqu'à parvenir à se montrer sur la plus grande des scènes footballistiques. Paris a réalisé le match parfait, une démonstration de football, qui, forcément, a été facilité par son numéro 14. Il est l'homme du match sans discussion et on vous le dit ici, en avant-première : Désiré Doué, Golden Boy 2025. Merci, au revoir.

Le patron : Vitinha

Vitinha est le meilleur milieu de terrain d'Europe, on ne veut plus rien savoir. Comme toujours, le Portugais a guidé les siens de A à Z, en maîtrisant son sujet comme jamais. Il est au départ du 1-0 avec une passe parfaite dans l'intervalle pour Doué, le passeur. Et il offre à son coéquipier français le but définitif, celui du 3-0, à l'heure de jeu. Personne ne peut rivaliser, bravo à lui.

La bonne surprise : Willian Pacho

Il était arrivé sur la pointe des pieds l'été dernier, Pacho a finalement ponctué sa première saison parisienne de la plus belle des manières. Impérial en première mi-temps quand il a fallu montrer les muscles aux Nerazzurri, l'Équatorien n'a jamais faibli. Certes, il a été aidé par un adversaire en perdition, incapable de produire offensivement, mais Willian Pacho a réalisé un superbe match. L'histoire s'en rappellera.

Aurait pu mieux faire : l'Inter

On pensait l'Inter capable de poser des problèmes au PSG grâce à son animation défensive, encore plus après avoir douché les espoirs barcelonais en demi-finale… Ce soir, les Italiens n'ont jamais pesé dans la balance, subissant les assauts adverses dès l'entame de match. Après 2023, cet Inter bute de nouveau face à une équipe mieux organisée avec ballon. Les Nerazzurri auraient pu mieux faire, mais ça n'aurait pas probablement pas suffi pour soulever le trophée…

La déception : Simone Inzaghi

Contrairement à il y a deux ans, Inzaghi est passé complètement à côté de son rendez-vous. À l'image de Diego Simeone avec l'Atlético de Madrid en 2016, puis Massimiliano Allegri avec la Juventus en 2017, l'entraîneur de l'Inter a complètement pris l'eau lors de sa seconde tentative. À 49 ans, une première page se tourne dans sa carrière d'entraîneur.

Mention spéciale à : Luis Enrique

Attaque placée ou transition rapide, ce Paris Saint-Germain sait tout faire grâce à Luis Enrique. Le club de la capitale a entamé sa rencontre comme un grand, sans complexe, en instaurant de l'intensité et avec la volonté d'étouffer l'Inter, comme si l'équipe italienne était un club quelconque de Ligue 1.

De paria à messie, l'Espagnol, qui devient le grand sauveur du PSG, inscrit son nom dans l'histoire du football français et du football européen. Français, car il est l'homme qui aura offert la première à Paris. Européen, car il est le second entraîneur de l'histoire à réaliser deux triplés avec deux clubs différents après son ami Pep Guardiola. Respect éternel.

Tableau d'honneur pour : Marquinhos

Comment ne pas rendre hommage à celui qui a vécu toutes les désillusions parisiennes après une telle soirée ? Le capitaine du PSG a finalement réussi à monter sur la plus haute marche du podium européen. Son attitude durant la rencontre, puis ses larmes et ses mots après le coup de sifflet final en disent long sur ce qu'il ressent après son plus bel accomplissement de sa carrière.