PSG
Donnarumma (8) - Hakimi (8), Marquinhos (6), Pacho (7), Mendes (6) - Joao Neves (6), Vitinha (7), Fabian Ruiz (7) - Kvaratskhelia (7), Doué (6), Barcola (6).
Arsenal
Raya (5) - Timber (6), Saliba (3), Kiwior (3), Lewis-Skelly (2) - Odegaard (4), Partey (6), Rice (4) - Saka (5), Merino (3), Martinelli (5).
Le MVP : Gianluigi Donnarumma
Et si Gigi Donnarumma était le meilleur gardien au monde à l'instant T ? L'Italien a encore sorti deux arrêts remarquables en début de partie qui ont permis au PSG de maintenir leur but d'avance. Paris est en finale de Ligue des champions et peut remercier son portier.
Le patron : Achraf Hakimi
Hakimi a encore porté les offensives de son équipe depuis le côté droit, proposant des solutions à la fois proche de la ligne, que dans l'axe. Défensivement, il a pris l'eau pendant les 20-25 premières minutes – pendant le seul temps fort d'Arsenal –, avant de trouver son équilibre, prendre confiance et gagner ses duels. Et il a aussi marqué. Franchement, c'est fort.
La bonne surprise : Fabian Ruiz
Très performant depuis de nombreux mois désormais dans l'animation de jeu voulue par Luis Enrique, Fabian Ruiz a réalisé un très bon match ce mercredi soir. Sans être omniprésent au milieu de terrain, il a été décisif et tout ce dont voulait le PSG pour se mettre à l'abri le plus vite possible. Son but en atteste, l'Espagnol a brillé dans la finition et a rempli sa mission durant le reste de la rencontre.
Aurait pu mieux faire : Joao Neves
Un peu moins en vue, un peu moins influent face au but que d'habitude, le Portugais a tout de même répondu présent sur la pelouse du Parc des Princes. C'est simple, défensivement, il a assuré la sécurité de son équipe avec 12 duels gagnés et 3 tacles réussis. Et, personne n'a fait mieux que lui ce soir. Désormais, il ne lui reste plus qu'à finir en beauté à l'Allianz Arena dans un peu plus de trois semaines.
La déception : Arsenal
Les Gunners étaient au pied d'une montagne au coup d'envoi – malgré un seul but de retard – et ça s'est ressenti tant ils n'ont pas trouvé les solutions pour mettre véritablement en difficulté leur adversaire. Quand ils ont eu l'occasion de marquer, ils se sont manqués. Certes, Bukayo Saka a réduit l'écart, mais c'est finalement anecdotique. Et, à l'arrivée, Arsenal a payé l'absence d'un grand avant-centre.
Mention spéciale à : Vitinha
Métronome, pilote, travailleur, génie, boss : on parle beaucoup de Pedri, Odegaard, Bellingham, Foden… pas assez de Vitinha. Le Portugais a certes raté un penalty, mais il a été le socle de son équipe lors de ce match retour face à Arsenal. Paris est en finale grâce à son milieu de terrain, et donc à l'aide de Vitinha, qui est le patron de l'entrejeu parisien depuis deux saisons.