"Non, la qualification n'est pas faite", a-t-il précisé, après la victoire contre Galatasaray (1-0). "On va être dépendants des autres résultats. Mais je retiens que c'est un troisième clean sheet en Ligue des champions. On fait pour le moment une campagne positive. Mais il va falloir terminer. Deux gros matches nous attendent. Il faudra être là, surtout à domicile (contre la Juventus, ndlr)."
Pour Pocognoli, ce n'est pas "un soulagement". "Je suis satisfait de la prestation, mais pas étonné, puisque je sais ce qu'on est capable de faire, a-t-il poursuivi. Je suis fier de la manière dont les joueurs ont joué, surtout en deuxième mi-temps."
"En première mi-temps, on avait peur, ce qui fait qu'on reculait, a-t-il analysé. En deuxième, on a fait passer le message d'être plus entreprenant et de jouer avec plus de confiance. On était plus agressif et on s'est créé des situations."
"Contre Paris, je m'étais reconnu dans mon équipe, aujourd'hui, c'est pareil", a-t-il encore dit. "J'ai aimé la communion avec le public à la fin. On ressentait vraiment qu'on faisait un. C'est un signal très positif (après la grève des supporters en début de match, ndlr), (...) parce que j'ai envie de redonner une âme et un caractère à cette équipe. Et je n'accepterai pas que le groupe lâche ou que je lâche moi-même, même si c'est difficile."
Pour sa part, l'international Maghnès Akliouche a assuré que cette victoire "fait du bien pour les têtes, et d'un point de vu comptable". "On savait que c'était un match crucial pour notre parcours européen. On a bien travaillé ensemble, comme contre Paris. Il faut se servir de ces matches pour les répéter."
"On a pas mal souffert en première mi-temps mais la réaction collective a été importante. C'est ce qui nous fait gagner le match", a-t-il conclu.