Plus

Pas suffisamment inspiré, l'OM concède une défaite cruelle face à l'Atalanta

Samardzic félicité par ses coéquipiers.
Samardzic félicité par ses coéquipiers.CHRISTOPHE SIMON/AFP

Il y aura des regrets après les événements de ce mercredi soir au Vélodrome. L'Olympique de Marseille s'est incliné sur la plus petite des marges contre l'Atalanta Bergame (0-1).

C'est une défaite qui risque de faire encore jaser. L'arbitrage vidéo n'a pas été en faveur des Marseillais et ces derniers ont fini par être punis en contre-attaque en toute fin de rencontre. C'est le Serbe Lazar Samardzic qui a marqué le but bergamasque sur une très belle frappe enroulée. 

Troisième défaite en quatre journées pour l'OM qui vit une nouvelle désillusion après celle à Lisbonne il y a deux semaines (1-2). Le prochain rendez-vous sera face à Newcastle au Vélodrome (25 novembre).

Deux collectifs qui se neutralisent

L'Atalanta Bergame est réputée pour être une équipe parfaitement efficace sur l'aspect du pressing. Depuis plusieurs années, c'est devenu une marque de fabrique, mais cela a tout de même surpris les Marseillais.

À lire aussi - Olympique de Marseille - Atalanta (0-1) : les notes de la rédaction de Flashscore France

Sur le premier quart d'heure, les visiteurs font clairement courir les joueurs de Roberto De Zerbi. Et pour ces derniers, il est impossible de mettre en place une séquence de possession. Avec ballon, la Dea parvient à faire reculer l'OM et se montre donc très dangereuse. 

À la 12ᵉ minute de jeu, sur une mauvaise relance de Geronimo Rulli, le Nigérian Ademola Lookman parvient à se mettre face au jeu à une trentaine de mètres des buts phocéens avant d'adresser une superbe passe dans l'espace à Nikola Krstovic. Ce dernier provoque l'erreur de Rulli et le point de pénalty est désigné. Scénario catastrophique au Vélodrome. Mais heureusement pour les supporters de l'Olympique de Marseille, leur portier argentin réalise une magnifique parade sur la tentative de Charles De Ketelaere (14ᵉ).

Dans les minutes qui suivent, ça va un peu mieux dans le jeu pour le collectif de Roberto De Zerbi, mais dans le dernier tiers adverse, c'est trop poussif et ça ne suffit pas pour espérer ouvrir le score. 

C'est valable aussi du côté de l'Atalanta qui ne réussit pas non plus à véritablement débloquer la situation dans la défense marseillaise. 

Merci le VAR ?

Au retour des vestiaires, la physionomie du match n'évolue pas réellement. Cependant, on sent des Marseillais un peu moins dépassés par les événements. Ils subissent de moins en moins le pressing adverse. À partir de la 50ᵉ minute de jeu, on assiste de nouveau à un temps fort intéressant de la part de l'OM.

L'intensité mise est de plus en plus forte et la volonté de trouver des décalages pour ouvrir des espaces est présente. Mais dans la surface des Bergamasques, c'est trop brouillon, trop peu imaginatif pour inquiéter véritablement Marco Carnesecchi.

Un manque de réalisme qui est à deux doigts d'être très dommageable quand, sur un long ballon, les joueurs d'Ivan Juric désorientent le repli défensif marseillais et croient ouvrir le score à l'issue de l'action (69ᵉ). En effet, Lookman transforme un centre en force de Raoul Bellanova, mais le VAR annule le but à cause d'un hors-jeu de Krstovic au départ de l'action. Le Vélodrome peut souffler, car c'était bien amené par les Bergamasques et finalement mérité au regard de la rencontre.

Sauf qu'encore une fois, cela ne permet pas à Marseille de prendre l'ascendant. Pourtant, les hommes de Roberto De Zerbi poussent. Les entrées de Robinio Vaz (71ᵉ) et Angel Gomes (79ᵉ) sont là pour dynamiser l'animation offensive, mais malgré l'envie, le score ne bouge pas. 

Pire encore à la 90ᵉ minute de jeu, lorsque le remplaçant adverse Lazar Samardzic part en contre et trompe Rulli d'une sublime frappe enroulée du gauche. Problème, au départ de l'action, le milieu de terrain Ederson se rend coupable d'une main dans sa surface. L'arbitre José María Sánchez Martínez ne revient jamais sur sa décision et l'OM est désormais mené 1-0 à quelques minutes du terme. 

Et jusqu'au bout, ça pousse sur la cage de Carnesecchi, mais le score en reste là, les Phocéens concèdent leur troisième défaite de la saison en Ligue des champions. Les dernières tentatives de Mason Greenwood au bout du temps additionnel ne changent pas le destin de son équipe.