Match contre Guardiola : "Demain, c'est un match particulier, pas seulement par rapport aux deux équipes, mais aussi parce que je vais voir un ami avec qui j'ai partagé de nombreuses années en tant que joueur et entraîneur aussi. C'est une grande joie de le revoir. Ce qui nous rapproche, c'est notre idée du football. Je crois que personne ne va douter de notre philosophie globale de jeu, d'essayer d'être meilleure que l'adversaire avec le ballon, de presser continuellement… Il y a des nuances, car chaque entraîneur développe en fonction de ses joueurs, mais on a une idée de jeu au départ très similaire. On va pouvoir voir un très bon match de football, je pense."
La tactique : "C'est évident que c'est un match très important. Tout le monde doit être prêt. City fait beaucoup de choses en terme tactique, il change de positions, c'est l'une des choses qu'il faudra battre sur le terrain. Mais nous aussi, nous proposons beaucoup d'options différentes. C'est un match qui arrive pour les deux équipes à un moment compliqué pour le classement. Mais en même temps les deux équipes vont essayer de déployer nos meilleures armes. Celui qui sera le mieux préparé ou adapter gagnera en développant son idée."
Le modèle barcelonais : "Pour moi, le 4-3-3 du Barça, celui qui l'a amené au modèle parfait, c'est Guardiola. C'est un numéro 1, un entraîneur différent, avec un modèle unique. Une personne qui a innové dans le monde du football. C'est une référence assurément. J'ai la chance d'être son ami. C'est quelqu'un qui a ouvert une manière de jouer complètement différente. (....) Ça a ouvert la porte à beaucoup d'entraîneurs après lui. Moi, je m'en tiens au ballon… C'est un jeu de mot très espagnol."
Son match le plus important au PSG ? : "Le match le plus important de cette saison, j'espère que ce ne soit pas celui de City, mais un peu plus tard dans la compétition. Où on jouerait un titre. C'est ça mon espoir, qu'on joue d'autres matchs très importants. Mais celui-ci est particulier, avec le nouveau format de la C1, je ne crois pas que personne ne pouvait prédire que City et le PSG allaient avoir ce nombre de points à la 7ᵉ journée. Aujourd'hui, nous ne savons toujours pas de combien de points, nous avons besoin pour nous qualifier. Après cette journée, c'est possible qu'on le saura."
Une innovation de Guardiola à Prévoir ? : "Pep a innové durant toute sa carrière. Il n'a pas peur d'utiliser des nouvelles idées. C'est un match qui nous donne la possibilité de nous adapter en tant qu'équipe aux moments où il faudra savoir défendre. Avec toutes les variantes de Guardiola. C'est très excitant et motivant, car nous sommes une équipe très jeune, malgré beaucoup de qualités. Il faut être capable de compliquer les choses pour une équipe de cette dimension. C'est très stimulant."
Une pression particulière ? : "Une pression, pourquoi ? Non. Je mets au repos des joueurs en fonction de leur état physique, leurs problèmes, un coup, une gêne… Mais à partir de là, pas de pression. Nous voulons être professionnels pour jouer au mieux ce match au Parc. Être à la hauteur pour nos supporters. Je crois que les fans ont vu cette saison une équipe qui ne se rend jamais, se bat à tous les moments, pour retourner un match à la dernière minute si c'est nécessaire, qui peut gagner aux penalties... C'est positif tout ça. Nous aurions pu être plus efficaces à certains moments, c'est vrai. Mais il y a des choses positives comme notre état d'esprit ambitieux."
Ses confrontations face à Guardiola : "Je ne me souviens pas des matchs en particulier (contre Guardiola). Mais si quelque chose peut nous définir, c'est bien qu'on aime attaquer. On aime défendre, bien et beaucoup. Mais on met en place notre plan de jeu pour attaquer et être mieux que l'adversaire. Les adversaires ont un très haut niveau. Nous verrons quel type de match il va y avoir. Nous espérons qu'avec notre attitude vue à tous les matchs, et le soutien des fans, nous allons être meilleurs que l'adversaire. On sait que ce sera difficile, mais on verra demain une version très bonne et puissante du PSG. J'ai hâte que demain arrive."
Sa philosophie de jeu : "Tout part du ballon. Nous voulons le ballon, plus que l'adversaire. Ces matches-là sont ouverts. C'est difficile de prendre le ballon autant à un joueur du PSG que City. Les deux équipes sont meilleures quand elles ont le ballon. Et il n'y en a qu'un. Nous ne voulons pas ne pas avoir le ballon, c'est ce qui génère le fait d'avoir des occasions."
L'enjeu : "Une obligation, pour un joueur et un entraîneur, c'est de donner 100 % et t'améliorer. (....) Dans la vie, personne ne peut tout gagner, tous les matchs, tous les titres. Il faut savoir un jour gérer la défaite."
Le XI : "Je ne pourrai pas dire. On arrive à ce match en récupérant à une grosse vitesse. C'est motivant pour les joueurs évidemment. Mais ils ne peuvent pas être tous alignés. C'est pareil à City. Mais il y a d'autres matchs ensuite, Stuttgart, la Ligue 1... Il y aura beaucoup de choses que je devrai gérer demain matin en prenant mon cappuccino."
Les défaites : "Le PSG aurait dû gagner les matchs contre le PSV et l'Atlético à domicile. Mais le foot est capricieux. Avec 5 points de plus, on serait qualifiés et pas dans cette situation-là. Nous avons dû comme la saison passée lutter jusqu'au dernier match pour nous qualifier. C'est donc une constante. Nous avons eu deux groupes difficiles. Donc nous avons perdu des matchs. Ce que je vois me donne de l'optimisme et de la confiance."
Dembélé et Barcola : "Je crois sincèrement que si on compare le PSG de l'an dernier et cette saison, on avait un joueur de référence qui marquait un grand nombre de buts (Mbappé). Cette année, on a dit qu'on allait résoudre cela avec l'équipe et pas un seul joueur. Aucun de nos joueurs n'a démontré avant qu'il pouvait marquer 25 buts, donc il faut résoudre avec l'équipe. Le plus important est qu'on marque plus que la saison passée et qu'on encaisse moins de buts."
Kvaratskhelia : "En principe, je crois que nous connaissons tous le joueur. C'est un joueur qui a démontré à Naples et en sélection son niveau. Parfaitement adaptable à notre idée de jeu, qui a une grande capacité à gagner en 1 contre 1, à l'intérieur, en 9 aussi, on l'a vu en sélection… Je crois qu'il répond à l'idée de polyvalence. Il a une belle capacité à défendre aussi, nous avons besoin de défendre à 11. Je crois qu'il s'adapte sur le papier à notre idée du football."