"Mon rôle n'est pas d'amener plus d'insécurité dans mon discours et dans ma manière d'approcher le match. Je pense qu'au bout d'un moment, on va se remettre sur le droit chemin", a espéré ce lundi Pocognoli en conférence de presse.
Lui qui voit "toujours le verre à moitié plein", a expliqué : "La seule manière d'évoluer positivement, c'est de se dire : 'Qu'est-ce qui se passe si ça se passe bien ?' Je vois qu'on est encore bien vivants aux entraînements, les joueurs ont envie de faire changer les choses. Ils s'entraînent bien. On travaille dur tous les jours à la Turbie pour ça".
Il a fait le parallèle entre Monaco et son ancien club belge, l'Union Saint-Gilloise. Pour lui, "les deux clubs servent de tremplin : l'Union, pour venir à Monaco, et Monaco, pour aller au top européen. L'envie est la même".
Or, à Monaco, il a des joueurs qui "ont faim de franchir cette étape". "Il y en a de plus en plus. J'essaie de leur apporter au quotidien cette conscience de la chance qu'ils ont d'être dans un club qui peut leur permettre d'atteindre le top niveau européen", a-t-il souligné.
"J'ose espérer que les joueurs réalisent que s'ils arrivent à le faire à Monaco, ils pourront avoir toutes les ambitions pour le faire au très haut niveau."
Face à la situation sportive délicate actuelle, "toute l'entité de Monaco essaie d'aider, de résoudre les petits problèmes qu'il y a", a-t-il poursuivi.
"Mais ce n'est pas parce qu'on gagne (contre Galatasaray, ndlr) que tout va être parfait, a-t-il conclu. On sait ce qu'il y a à améliorer à tous les étages. Mon rôle, c'est de continuer à pousser mes joueurs, d'être positif, dur et objectif par rapport à ce qu'on fait au quotidien. À un moment, les résultats vont redevenir positifs. Et on recommencera des séries."
