AS Monaco
Majecki (6) – Vanderson (5), Kehrer (5), Salisu (5) – Akliouche (6), Zakaria (5), Al Musrati (3), Golovin (5) – Diatta (5), Biereth (4), Embolo (4)
Benfica
Trubin (6)- Tomás Araújo (6), António Silva (6), Otamendi (7), Carreras (8) - Florentino (8), Aursnes (6) - Aktürkoğlu (6), Kökcü (7), Schjelderup (6) - Pavlidis (8)

Le MVP : Álvaro Carreras
Omniprésent dans le jeu des siens (86 ballons touchés), l'Espagnol a montré toutes ses qualités et son importance dans cette équipe du Benfica. Álvaro Carreras est un latéral des temps modernes. Courses vers l'avant (5 ballons touchés dans la surface adverse), dribbleur (4), passeur (87,3% de passes réussies), centreur (85,7% de passes réussies dans le dernier tiers), tireur (4 tirs), récupérateur (1) : ce joueur de 21 ans sait tout faire et l'AS Monaco en a fait les frais pendant 90 minutes.
Le Patron : Florentino Luís
L'homme qui maintient l'équilibre de son équipe. Avec 8 duels remportés sur 14, 5 interceptions, 4 tacles réussis sur 4 et seulement 5 ballons perdus, le milieu de terrain portugais a fait magnifiquement son boulot, avant d'être remplacé à la 67ᵉ minute par Barreiro. Point négatif, le carton jaune qu'il a pris à la 56ᵉ et qui le privera du match retour mardi prochain.
La Bonne Surprise : Vangélis Pavlidis
Il a été décisif quand il en a eu l'opportunité. À la 48ᵉ minute, l'international grec n'a pas tremblé sur son face-à-face avec Majecki et s'est débarrassé de lui grâce à un magnifique ballon piqué. Vangélis Pavlidis a inscrit le seul but de la rencontre, celui qui permet à Benfica d'aborder le match retour, qui se disputera mardi prochain au Estádio da Luz, avec sérénité.
La Déception : Adi Hütter
L'AS Monaco est passé totalement à côté de sa rencontre et s'il y a une explication à cela, c'est sans aucun doute le coach Adi Hütter. Ce dernier a tenté quelque chose avec ce 4-4-2 dont deux attaquants de pointe assez similaire, mais, finalement, il s'est fait avoir tactiquement par Bruno Lage. Résultat des courses, Monaco n'a pas réussi à développer son jeu et s'est retrouvé trop souvent acculé dans son camp par une équipe portugaise trop bien organisée.