Le match face à RB Salzburg : "Je me sens bien, cela fait un mois environ que je suis dans une bonne forme, j'essaye d'aider l'équipe au quotidien".
Les critiques : "Quand on est un joueur comme moi, avec tout ce qu'on attendait de moi, il est normal que les gens parlent quand je joue mal. Il faut toujours rester calme sur son jeu et sur ce que l'on doit améliorer. La situation a changé et je suis heureux".
Comment a-t-il vécu les mois compliqués : "C'était dur, car je suis un joueur qui veut toujours en faire plus et quand vous ne le faites pas, c'est normal que ça vous touche. Mais je savais que ce moment allait arriver et, en fin de compte, c'est arrivé".
Encore les mois compliqués : "Le problème était plus mental. Je pense que j'étais bien physiquement, mais j'ai pensé que je devais en faire plus. C'est à ce moment-là que je me suis dit que je devais changer, que je ne pouvais pas venir à Madrid et mal jouer".
Le Real Madrid, un rêve : "Je vis un rêve. La culture espagnole est différente de la culture française, j'apprécie ma vie actuellement".
La pression au Real Madrid : "J'ai besoin de la pression, de sentir que je dois en faire plus. Les gens ont sifflé l'équipe contre le Celta, mais c'est normal dans un club comme Madrid. Notre objectif est de bien jouer, de gagner et de rendre les Madridistas heureux".
Son temps d'adaptation : "J'ai beaucoup réfléchi. Beaucoup trop. Comment faire ceci, comment bouger… et quand vous pensez autant, vous ne jouez pas bien. Mon objectif est toujours de jouer mon meilleur match. Si j'ai été timide durant les premiers mois ? Il faut arriver au Real Madrid avec humilité, le mot « timide » n'est pas approprié à mon sens. Il est normal qu'avec le temps, je joue mieux et que j'aie plus d'importance. Mais tu ne peux pas arriver au Real Madrid et dire à tes coéquipiers "passe-moi le ballon, c'est moi le chef". Ça ne fonctionne pas comme ça dans un club comme celui-ci. Atteindre 40 buts ? Je ne me fixe pas de limite. L'objectif est de marquer à chaque occasion".
L'équipe de France : "Avec l'équipe nationale, il n'y a aucun problème. La France (le monde médiatique) est comme ça et je ne peux pas changer ce qui se passe là-bas. J'ai hâte de revenir en mars, mon amour pour l'équipe nationale n'a pas changé. Mais pour l'instant, je ne pense qu'à Madrid. Je pense à jouer mon meilleur football ici".
Dans quel état était le vestiaire après le Clásico : "Cela avait été une semaine très triste, mais nous savions que nous devions mieux faire. Nous avons été conscients que c'était un très mauvais match, mais il fallait changer rapidement de mentalité et c'est ce que nous avons fait lors des deux derniers matches".