Après avoir été renvoyé de la tournée de pré-saison des Reds aux États-Unis pour des raisons disciplinaires à l'été 2016, Mamadou Sakho n'a plus jamais joué pour le club et a été rapidement rétrogradé pour s'entraîner avec les moins de 23 ans de Liverpool avant de signer pour Crystal Palace sous forme de prêt en janvier 2017.
Le joueur de 35 ans a rejoint les Reds en provenance de son club d'enfance, le Paris Saint-Germain, que Liverpool affrontera mercredi soir en Ligue des champions. Il a parlé de son affection pour les deux clubs et du fait qu'il n'est pas en mesure de soutenir une équipe plutôt que l'autre alors qu'ils se préparent à un énorme choc européen.
"Dans une playlist, je mets Ô Ville Lumière et You'll Never Walk Alone l'un à côté de l'autre", a-t-il déclaré au Parisien. "Je ne choisis pas l'un plutôt que l'autre."
"Quand j'entends le premier, je me vois au Parc des Princes et quand j'entends le second, je suis à Anfield. Ce sont les mêmes émotions. Je ne les compare pas, je les prends tous les deux."
"Le PSG a construit un collectif qui monte en puissance malgré toutes les critiques entendues en début de saison. On voit bien que Luis Enrique avait une vision."
"Honnêtement, c'est vraiment du 50-50 entre les deux et c'est un plaisir à regarder. Tout peut se jouer sur une accélération de Dembélé, Barcola ou Salah. Ou d'un débordement de Hakimi ou d'Alexander-Arnold. Et la différence, c'est peut-être aussi le public qui la fait."
"L'ambiance au Parc des Princes est également particulière. Les joueurs de Liverpool devront être prêts à y résister."
"Et à l'inverse, je sais déjà que les Parisiens se souviendront du match retour à Liverpool. Qu'ils gagnent ou qu'ils perdent. Parce qu'un match là-bas reste une expérience unique. Quand on y joue, on ne l'oublie pas."
"Le vainqueur de ce match ne sera pas le seul favori pour la victoire finale, mais tout le monde s'en souviendra. Et mon cœur ne penchera pas d'un côté. Je me sentirai aussi rouge que bleu".
Le Français a ensuite parlé de son amour pour Anfield et de la riche histoire de Liverpool qui, selon lui, peut être utilisée pour intimider les adversaires, en particulier les soirs d'Europe.
"J'ai connu Anfield à l'âge adulte", a-t-il déclaré. "Les mots qui me viennent à l'esprit quand je pense à ce stade sont : amour du maillot et histoire. Déjà, les tribunes sont proches du terrain."
"Là, on sent ce que ça veut dire : le douzième homme. C'est vraiment une arène mythique et particulière. En fait, c'est comme s'il y avait un gaz spécial dans l'atmosphère qui fait que tout peut arriver et que rien n'est impossible."
"Je n'ai pas été surpris quand je suis arrivé parce que, quand je jouais à Paris, Liverpool était mon équipe anglaise préférée. J'aimais ce club. En fait, dans ma tête, après le PSG, il y avait aussi Liverpool."
"Je savais que ce club avait une longue histoire et cela m'a impressionné. Pour un joueur, c'est forcément excitant de faire partie d'un tel club."