Reims, la préparation parfaite avant l'Inter : "Il reste un match de Coupe de France et ce sera la préparation parfaite pour la deuxième finale (de la Ligue des champions). Il faut gérer la pression avec normalité et calme. Nous sommes une équipe qui a souffert cette saison, mais nous avons l'expérience pour gérer cette pression. C'est un moment important, mais on veut contrôler les choses qu'on peut contrôler, pas plus."
Sur les problèmes de l'Inter : "Je me concentre sur les deux matchs, la finale de Coupe de France puis celle de la Ligue des champions. Il n'y a rien de très spécial à préparer. Nous sommes ici en raison du football que nous jouons."
La gestion de la pression : "Je ne saurais pas dire qui est le plus facile à préparer. Le match le plus important, c'est celui où nous sommes arrivés. Ce sont des matches différents, ça arrive peu souvent de jouer ce genre de matchs. Ce qui t'entoure est différent, il y a une forte pression et il faut savoir gérer ce moment."
Les planètes sont-elles alignées ? : "Je ne sais, je ne suis pas devin. Ce qui est important pour nous, c'est l'ADN, jouer notre meilleur jeu et être les premiers à marquer l'histoire en remportant la Ligue des champions, mais il y a une autre équipe qui a le même objectif que nous."
Sur Inter-Barça : "Deux matchs très beaux à voir en tant que fan, mais aussi comme entraîneur. Il y a eu plus de but que je le pensais. L'Inter n'a jamais été derrière et cela indique la capacité qu'ils ont à gérer les choses peu importe le moment du match. Ils sont bons en attaque statique, très bons sur coups de pied arrêtés. J'espère que la finale ne ressemblera pas à ces deux matchs. Ils aiment avoir le ballon et nous avons les mêmes caractéristiques."
Sur son travail en 2015 : "Arriver en finale de la Ligue des champions est difficile. Le travail que j'ai fait à Barcelone a été exceptionnel, j'ose le dire, même si tout le monde disait que c'était très facile de gagner la Ligue des champions avec cette équipe. Ici, avec le président et le conseiller, nous avons identifié les joueurs que nous voulions recruter. J'ai un nombre de joueurs de très haut niveau qui jouent avec une mentalité d'équipe. Ce qui est très rare dans le foot actuel. L'inter est aussi dans cette optique. Ici, c'est différent (qu'à Barcelone) mais la qualité des joueurs et leur personnalité font que le travail est plus facile."
Sur son staff : "Ma meilleure qualité est de choisir mon entourage. Ce sont des personnes qui tirent le meilleur de moi, qui me sortent de mon confort. J'ai cette capacité à être anticonformiste. Il faut chercher des zones inexplorées et je suis entouré de gens de très haut niveau, dont des gens qui étaient au club et se sont adaptés à notre staff. Sans un staff très fort, un entraîneur n'est rien."
Comment gérer la pression ? : "Au lieu de venir travailler, tu viens prendre du plaisir. Ce sont des privilégiés parce qu'ils se dédient à leur métier. Il faut continuer à prendre du plaisir, être ambitieux et faire face ces dix jours avec la meilleure mentalité et prendre du plaisir."
Le déclic après un début de saison difficile : "J'étais enchanté par ce que j'ai vu, ce que nous avons tenté. Des joueurs étaient critiqués et ont explosé. On a dû surmonter tout ça. On a joué des matchs de très haut niveau en Ligue des champions et on les a perdus, comme l'Atlético et Liverpool. Le changement, c'est quand on est sorti du blocage en termes d'efficacité. Des joueurs ont réussi à mieux se placer dans la surface. On est passé de statistiques lamentables aux meilleures en Europe. C'est la même version de l'équipe, mais avec l'efficacité."
Lucas Hernández de retour en équipe de France : "Je me réjouis qu'il revienne en sélection. Il a toujours été un joueur de haut niveau, il aide toujours l'équipe. C'est un joueur d'expérience de l'équipe et l'un de ceux qui se comportent le mieux à l'entraînement. Je pense qu'on arrive frais en fin de saison, mais c'est lié à la gestion du temps de jeu des matchs. Il ne fait pas penser à 14 joueurs, mais à toute l'équipe."