Une lucarne de Désiré Doué, un exploit de Khvicha Kvaratskhelia et un sang-froid à toute épreuve de Nuno Mendes ont permis au PSG de remporter la première manche contre Aston Villa en quart de finale de Ligue des champions.
Ne reste plus qu'à confirmer la qualification pour le dernier carré mardi prochain à Villa Park et rallier ainsi les demi-finales pour la seconde fois en deux ans sous la houlette de Luis Enrique.
Le bijou de Doué
Comme à son habitude et surtout comme attendu, le collectif de Luis Enrique a mis en place son bloc haut dès le coup d'envoi. Ainsi, c'est Ousmane Dembélé qui frappe en premier, à la 8ᵉ minute de jeu, mais Emiliano Martínez réalise son premier arrêt important du match.
Le portier argentin effectue une autre parade devant Achraf Hakimi dix minutes plus tard, mais dans l'ensemble, le PSG peine malgré tout à se montrer véritablement dangereux.
Les minutes passent, les Parisiens tentent leur chance plusieurs fois, mais le score ne bouge pas. Et, le pire survient à la 35ᵉ minute de jeu lorsque les hommes d'Unai Emery parviennent à récupérer un ballon au milieu de terrain. Transition immédiate, à la suite d'une erreur de Nuno Mendes – qui faisait pourtant un bon match jusqu'ici –, et c'est Morgan Rogers qui glace le Parc des Princes en reprenant un centre à ras de terre de Youri Tielemans.
L'action collective des Villans est superbement réalisée. En revanche, pour les Parisiens, c'est la douche froide et rappelle la désillusion face au Borussia Dortmund, il y a un peu moins d'un an.
Mais que les supporters du Parc se rassurent : leurs joueurs ne lâchent rien. Et, sur l'action suivante, à la suite d'un corner, Désiré Doué vient délivrer tout un stade, au meilleur des moments (39ᵉ). D'une frappe enroulée du droit, le N°14 fait une nouvelle fois parler son talent en trouvant la lucarne de Martinez.
Avant le retour aux vestiaires, le PSG pense même prendre l'avantage, mais la défense adverse se montre solide et préserve le tableau d'affichage malgré les initiatives de Doué et Khvicha Kvaratskhelia.
Kvaratskhelia dans ses œuvres
Ce n'est que partie remise, puisque l'équipe de Luis Enrique retourne sur la pelouse avec les mêmes bonnes intentions avec ballon.
Pourtant, c'est sur contre-attaque que Paris parvient à faire exulter son public. À la 49ᵉ, sur un exploit individuel, Kvaratskhelia prend le meilleur sur Axel Disasi et décoche une très belle frappe qui tape la barre avant de rentrer dans les buts de Martinez. 2-1, les néo-champions de France prennent l'avantage dès le début de cette seconde mi-temps. Juste avant, Dembélé avait donné le ton, mais c'est le N°7 qui confirme son très bon match.
L'idée est désormais de pousser afin de creuser un écart et de se mettre à l'abri. Problème, le bloc haut du PSG ne se montre pas suffisamment efficace. Et, c'est Hakimi qui se montre une nouvelle fois dangereux, à l'issue d'une contre-attaque, peu avant l'heure de jeu. Sa frappe du gauche est cependant repoussée par Martinez – toujours vigilant (58ᵉ).
Au fil de cette seconde période, le collectif de Luis Enrique ne réussit pas à faire la différence, l'heure pour le technicien espagnol d'opérer deux premiers changements. Bradley Barcola et Warren Zaïre-Emery rentrent ainsi à la place de Doué et Fabian Ruiz (72ᵉ).
Malheureusement pour les Parisiens, les deux entrants ne font pas la différence et bien que le club de la capitale soit constamment dominateur, le troisième but ne vient pas.
Et, alors que l'on imaginait une victoire 2-1, Nuno Mendes vient mettre la cerise sur le gâteau dans le temps additionnel en se montrant lucide dans le dernier geste à la suite d'un caviar de Dembélé. 3-1, la fête est complète !