Jusqu'ici tout va bien, avec quatre victoires convaincantes en quatre matches de Ligue 1, une pluie de buts marqués par un éventail de joueurs et une identité de jeu plus cohérente et stable que la saison précédente.
Bradley Barcola (quatre buts) sur l'aile gauche, Ousmane Dembélé (trois buts, trois passes décisives) sur l'aile droite, un milieu bien pourvu en talents et en vivacité : les motifs de satisfaction sont légion en ce début de saison post-Mbappé, parti au Real Madrid.
D'ailleurs, le très exigeant entraîneur Luis Enrique a déjà confié à plusieurs reprises son contentement. Depuis la victoire contre Nice à l'extérieur (2-1) lors de la 32ᵉ journée de la saison 2023-2024 le 15 mai, "nous contrôlons la majorité de nos matches. Nous sommes dans la continuité de la fin de saison et nous nous sommes encore améliorés", a-t-il dit après la victoire contre Brest (3-1) samedi.
Réélu capitaine, le Brésilien Marquinhos l'a confirmé le 1ᵉʳ septembre : "Il y a une très bonne base héritée de la saison dernière, ça ne démarre pas maintenant. Il y a juste quelques nouveaux, qui doivent encore s'adapter à ce que demande le coach."
En l'occurrence, le milieu Joao Neves semble avoir très vite compris ce qui lui est demandé et affiche un très bon niveau pour une recrue de 19 ans exilée de son Portugal natal. L'Équatorien Willian Pacho s'est montré solide en défense. Et le transfuge de Rennes et Espoir français Désiré Doué a réalisé plusieurs entrées convaincantes.
Luis Enrique l'a mauvaise
Mais la Ligue des champions est toujours le mètre-étalon des saisons parisiennes. Luis Enrique ne s'est pas caché : "Nous allons commencer mercredi une compétition que nous voulons tous gagner et qui est l'objectif du club depuis de nombreuses années."
Mais l'édition qui se profile comporte son lot de défis. Le tirage au sort du premier tour, déjà peu favorable l'an dernier, promet de grosses batailles dès la "phase de ligue": Arsenal et le Bayern Munich à l'extérieur, l'Atlético de Madrid et Manchester City à domicile.
Les autres adversaires – Gérone, Stuttgart, le PSV Eindhoven et Salzbourg – sont plusieurs crans en dessous. Corollaire : l'erreur ne sera pas permise dans ces matches-là, avec seulement huit équipes qualifiées directement sur les 36 engagées dans la nouvelle phase à poule unique. Devoir passer par les barrages en cas de classement entre la 9ᵉ et la 24ᵉ place ferait tache.
Luis Enrique l'a mauvaise : "On a été statistiquement les moins favorisés par le tirage, mais je ne peux pas juger cette compétition parce que je ne sais pas de combien de points, nous aurons besoin pour être dans les huit premiers. On verra si ce changement est attractif. Je ne peux pas encore juger, tout est nouveau."
Il a insisté : "Je préfère ne pas être l'équipe avec le pire calendrier. Je ne pense pas qu'on ait besoin de ça. Je préfère avoir un calendrier plus calme. C'est prouvé que lorsqu'on joue contre des équipes de très haut niveau, il y a du partage des points. Et moi, je veux gagner tous les matches. Mais ce ne sera pas le cas."
Dès ce mercredi, les trois points sont donc recommandés contre Gérone, surprenant troisième de Liga l'an dernier, qui a des qualités, mais a pris le bouillon dimanche à domicile contre Barcelone (défaite 4-1). Ses meilleurs joueurs, d'Artem Dovbyk à Aleix Garcia en passant par Savio, sont partis cet été. Ce dernier attend désormais le PSG avec sa nouvelle équipe Manchester City, mais bien plus tard dans la saison, le 22 janvier.