Mario Pasalic a répondu à Ferran Jutgla en première période alors que l'Atalanta Bergame ne se montrait pas vraiment dangereuse. Ce mercredi soir, au Stade Jan Breydel, les hommes de Gian Piero Gasperini ont cru obtenir le match nul, mais leur adversaire a réalisé un petit exploit.
Le Club Bruges a réalisé une belle performance devant son public et a été récompensé dans le temps additionnel après un pénalty transformé par l'attaquant suédois Gustaf Nilsson – qui n'a pas tremblé face à Rui Patricio.
Nouvelle polémique en vue ?
Dans le jeu, les deux collectifs n'ont pas particulièrement brillé. Les Bergamasques ont eu les plus gros temps forts. Mais dans la finition, ils ont cruellement manqué d'imagination.
Surtout, sans ballon, ce sont les Belges qui ont été le plus efficaces. À la 15ᵉ, Jutgla a su conclure une transition bien exécutée. Pasalic a égalisé à la 41ᵉ de la tête à la suite d'un centre de Davide Zappacosta. Deux buts, mais peu de spectacle. Le match va s'intensifier en seconde période.
Et, alors que l'on se dirige finalement vers un match nul relativement logique – malgré des tentatives intéressantes de Zappacosta (65ᵉ) et de Charles De Ketelaere (82ᵉ) et un temps fort de Bruges au retour des vestiaires –, la défense de l'Atalanta craque bêtement dans le temps additionnel.
Sur un contact qui paraît anodin, Isak Hien fait tomber Hugo Siquet et pense s'en tirer sans faute. Or, l'arbitre Halil Umut Meler siffle faute, et donc pénalty ! Tout le banc italien se lève comme un seul homme, mais le VAR n'en démord pas : la faute est confirmée.
Nilsson ne se fait pas prier pour offrir la victoire à son équipe et faire basculer la soirée dans l'ivresse collective. Malgré un pénalty accordé plutôt généreusement, c'est bien le Club Bruges qui abordera le match retour en ballotage favorable.