Plusieurs failles dans la sécurité au Stade de France avant le choc entre les Reds et les Merengues ont failli provoquer une "catastrophe mortelle de masse" dont l'UEFA était la principale responsable, selon la conclusion d'une enquête nommée en 2023 par l'instance dirigeante du football européen.
"L'accord a été conclu sans aucune reconnaissance de responsabilité", a déclaré l'UEFA, qui a parlé d'un accord "total et définitif" avec les supporters anglais, représentés par deux cabinets d'avocats de Liverpool.
Avant le match, dont le début a été retardé de près de 40 minutes, la police a maintenu des dizaines de milliers de supporters dans des files d'attente serrées et mal organisées et a fait usage de gaz lacrymogènes à l'extérieur du stade de 75 000 places, qui accueillera les Jeux olympiques de Paris-2024.
Pour ne rien arranger à cette opération de sécurité ratée impliquant la police française et les autorités locales, des dizaines de personnes ont été volées à l'extérieur du stade après le match par des habitants du quartier.
L'UEFA a ensuite diffusé un message dans lequel elle blâmait les supporters, affirmant qu'ils étaient arrivés en retard.
"Après des discussions constructives, l'UEFA a offert à nos clients une compensation pour les difficultés et les défis auxquels ils ont été confrontés lors du match", ont déclaré les représentants des cabinets d'avocats.
La communication de l'UEFA n'indique pas clairement si les revendications juridiques des supporters du Real Madrid, qui ont remporté la finale 1-0, persistent.
En 2023, le club espagnol a déclaré qu'il avait rejeté l'offre de l'UEFA de rembourser le prix des billets et a proposé à ses fans de l'aider à intenter une action en justice comme celle intentée par les Anglais.