Erling Haaland peut se réjouir d'une saison folle pour sa première à City : un triplé avec une remontée finale en championnat et la conquête de la Ligue des champions. Pour un attaquant qui a pulvérisé tous les records avec 52 buts cette  saison, toutes compétitions confondues, et 9 passes décisives (12 et 1 en Ligue des champions), le fait qu'il ne marque pas en finale risque de faire du bruit, car c'est ce qu'on attend de lui. Tout comme on peut s'étonner qu'avec le match d'hier, sa disette soit passée à cinq matches.

Pourtant, le Norvégien, qui est arrivé du Borussia Dortmund pour un navire de guerre, ne pouvait faire la différence dans le palmarès de l'équipe anglaise que d'une seule manière : en remportant la Ligue des champions. Et il a réussi. Il n'a pas marqué, mais son mouvement a été utile à l'équipe.

"N'oubliez pas que j'ai 22 ans", a déclaré Haaland à CBS Sport. "Repensez à l'époque où vous aviez tous 22 ans". Comment lui en vouloir ?

L'important, c'était de gagner, même si on ne jouait pas bien

L'attaquant a ensuite commenté le match : "La plupart des joueurs ont beaucoup appris de la finale d'il y a deux ans, ils sont beaucoup plus expérimentés et ils ont vécu beaucoup de choses. Regardez la saison dernière, le dernier match en Premier League".

"Il s'agit d'acquérir de l'expérience. Nous le savons et nous le savons depuis février. Nous savions qu'Arsenal était en tête de la Premier League et qu'en Ligue des champions, nous allions rencontrer le Bayern, qui a remporté la Ligue des champions à de nombreuses reprises, et le Real Madrid, qui l'a remportée presque à chaque fois. Nous savions donc que nous devions être mentalement forts pour affronter le match, peut-être pas pour jouer le meilleur match, mais pour le gagner. C'est le plus important".

Pep Guardiola l'a également compris. Pour gagner, il faut parfois accepter de mal jouer.