Mission accomplie comme prévu pour l'Olympique Lyonnais en Ligue des Champions. Avant même la dernière journée, les Fenottes avaient assuré la qualification en quarts de finale, ainsi que la première place de son groupe. Ainsi, le dernier match de poule, à domicile, contre le Slavia Prague, ne présentait aucun intérêt, sauf celui de ravir les supporters.  

Et quand Amel Majri a ouvert le score sur iun contre éclair au bout de 5 minutes, on pensait que cela serait le cas. Mais ce qui n'était pas prévu, c'est la passivité défensive lyonnaise, qui a débouché sur l'égalisation tchèque signée Franny Cerna, récipiendaire d'un corner que les locales ont regardé du début à la fin à peine 5 minutes plus tard. 

La domination était pourtant lyonnaise, les occasions aussi, mais pas moyen de reprendre l'avantage. 12 tirs dont 4 cadrés à la pause, mais un score nul : le match était à sens unique, sauf au tableau d'affichage. Et au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre n'a pas changée d'un iota. Les Fenottes ont poussé, multiplié les occasions, sans le moindre résultat. Même si le nul ne changeait rien, le manque de réalisme faisait désordre. 

Il faudra attendre l'aube du dernier quart d'heure pour voir Vicky Becho, sur une remise de la tête d'Ada Hegerberg après un coup franc, inscrire le but de la victoire. Du moins le croyait-on. Car pendant les arrêts de jeu, Vanessa Gilles vient tout anéantir en marquant contre son camp le but de l'égalisation qui récompense la ténacité des visiteuses. Lyon concède le nul 2-2 et termine sa phase de poule de Ligue des Champions de façon assez décevante. Il faudra clairement régler ce problème de réalisme (32 frappes dont 11 cadrées) en vue des quarts de finale.