Coup d'envoi de la Ligue des champions ce soir pour le Paris FC, qui devait se préparer à une campagne compliquée avec de belles affiches. Mais par le hasard du calendrier, c'est le FC Leuven qui se présentait dans la capitale pour la première journée. Le club belge, petit poucet de la compétition, offrait la possibilité aux Parisiennes de se lancer en douceur.
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Il ne fallait que 3 minutes pour confirmer que cette rencontre était une aubaine. Clara Mateo percutait sur l'aile gauche, et son centre, bien que légèrement taupé, voyait Daphné Corboz glisser le ballon en douceur dans le but. Entame parfaite que les Parisiennes tentaient de confirmer en faisant le break rapidement, multipliant les occasions et les corners, mais on sentait poindre un brin de suffisance dans leur jeu.
Il fallait un numéro de Clara Mateo, qui glissait une frappe astucieuse au milieu de quatre Belges, pour enfin doubler la mise (23e). Le rythme du match tombait alors nettement, les Parisiennes laissant venir pour procéder en contre. Mais les Belges n'avaient pas les armes pour faire de ce duel une vraie bataille, et ne se montraient guère dangereuses, hormis sur une lourde frappe en angle fermé signée Aurélie Reynders (45e). À la pause, Paris avait les mains sur le guidon (2-0).
Le Paris FC se désagrège
Un état de fait totalement annihilé par un but précoce de Leuven, qui profitait du fait que les Parisiennes étaient semble-t-il restées aux vestiaires. Kadhiya De Ceuster entrait sans souci dans la surface et servait une Kim Everaerts oubliée au point de pénalty, qui se faisait une joie de réduire l'écart (47e). De quoi galvaniser les Belges, puisque Ioanna Papatheodorou puis Reynders venaient rapidement menacer Inès Marques.
Et ce qui devait arriver arriva, quand Sára Pusztai éliminait trop facilement sa garde du corps avant d'enrouler délicieusement dans la lucarne (63ème). Un but qui réveillait enfin les Parisiennes, et notamment Clara Mateo, qui tentait d'insuffler un vent de révolte. C'est toutefois Maëlle Garbino qui passait proche du troisième but quand elle improvisait une aile de pigeon (77e).
Mais celle qui allait finalement sauver la patrie, c'est Inès Marques. La gardienne parisienne allait réussir à sauver le coup dans les arrêts de jeu en remportant son face-à-face avec De Ceuster. Sans quoi, les Parisiennes auraient perdu un match qu'elles étaient censées gagner. Au final, c'est un bien vilain match nul 2-2 qui sanctionne les débats, mais le Paris FC pourrait avoir de gros regrets en fin de campagne s'il lui manque un ou deux points pour se qualifier...