Comment ça va ?
Tout va bien. Un peu frustrée du résultat de cette semaine, du dernier match contre le Real Madrid. Mais on avait hâte de reprendre l'entraînement pour pouvoir préparer le prochain.
Vous êtes sur une semaine 100 % Champions League, est-ce que ça change certaines choses dans vos habitudes ?
Ça change un peu le rythme, puisqu’on n’a pas de match le week-end. Donc forcément ça change la semaine d’entraînement, mais en soi du mardi au mercredi ça nous laisse quand même beaucoup de temps pour préparer le prochain match. Ça reste dans une logique assez normale. Ça ne change rien à l’intensité, on prépare les matchs les uns après les autres et peu importe l'adversaire donc on se prépare toujours de la même façon.
Cette saison il y a un aménagement particulier avec cette Coupe LFFP, où il n’y a pas de matchs le week-end entre deux semaines européennes, c’est quelque chose que vous les joueuses vous appréciez ?
Je pense que oui ça fait du bien à tout le monde. J’ai pu échanger avec des Espagnoles ce week-end, qui elles enchaînent beaucoup le week-end cette semaine et c'est difficile. Donc je pense que pour nous c'est un privilège de pouvoir être au repos les week-ends entre deux matchs de Ligue des champions. Je pense que c'est une bonne chose et je suis très contente de ça.
"Le résultat est frustrant, mais le contenu est globalement bon"
Vous sortez d’un match nul très frustrant face au Real Madrid (1-1), comment vous faites pour switcher ?
On a une semaine complète pour le faire, donc ça c'est un avantage. Maintenant, oui, c'est frustrant de prendre un but à la dernière seconde comme ça. Ça fait partie aussi du travail et il va falloir qu'on l'analyse pour voir un peu ce qui s'est passé. Mais je pense qu'on s'est bien battues et il y a beaucoup de choses sur lesquelles on peut s'appuyer pendant ce match. Donc le résultat est frustrant, mais le contenu est globalement bon. La meilleure façon de switcher c'est surtout de se concentrer sur le positif pouvoir préparer le prochain match.
Vous avez démontré une très belle assise défensive très solide face au Real Madrid et j’imagine que ça fait plaisir quand on est gardienne.
Depuis le début de saison on encaisse peu de buts donc c'est positif, que ce soit en championnat ou en Ligue des champions. Et faire un résultat comme ça face au Real Madrid, c'est toujours encourageant. Il nous reste trois matchs à jouer qui vont être très importants pour nous. On va s'appuyer sur tout ce qui a été bon face au Real Madrid, mais aussi sur les matchs précédents pour continuer à avancer et avoir de bons résultats.
Comment vous expliquez cette fin de match et ce but que vous prenez sur le gong ?
Elles ont eu énormément d'occasions pendant tout le match. Elles ont frappé plus de 20 fois avec peu de tirs cadrés. Et je pense que sur la fin, ça a fini par payer pour elles. Elles ont de très bonnes joueuses comme Caroline Weir, qui est une des meilleures joueuses au monde actuellement. Son talent a payé. On a fait tout ce qu'on a pu et finalement on a fini par céder mais ça a été un bon match de notre part, on a été très solide jusqu'à la fin. Donc c'est dommage.
Si on écoute les commentaires de Julie Soyer en fin de match, elle avait un peu de frustration de voir que ce but avait été marqué à la 90ᵉ+8, alors que seules six minutes de temps additionnel avaient été sifflées.
Les six minutes de temps additionnel c'est le minimum. On le savait, on a aussi essayé de jouer avec. Malheureusement ça s'est un peu retourné contre nous. L'arbitrage a été bon, je n’ai rien à redire dessus.
"On est un peu les outsiders de cette Ligue des champions"
Est-ce que c'est un peu du fait aussi que votre équipe est très jeune et qu'il y a peut-être moins de concentration en fin de match ? C'est un peu un manque d’expérience ?
Je pense que oui. C'est quelque chose à apprendre. Forcément, on a moins d'expérience que le Real Madrid dans ce genre de compétitions. Mais ça va venir et ça fait partie du travail et de la suite logique aussi. Donc, on va s'en servir pour progresser et faire mieux pour les prochains matchs.

Et vous, vous faites partie dans ce vestiaire des joueuses plutôt expérimentées quand même. Est-ce que vous avez eu un mot peut-être à la fin de ce match envers les plus jeunes ?
Je pense qu'au quotidien, j'essaye de faire passer effectivement cette expérience. Tout de suite après le match, moi j'ai été contre l'antidopage, donc je n'ai pas pu trop échanger avec les filles. Et puis à chaud, ce n'est jamais trop bon d'exprimer tout ce qu'on pense. J'ai laissé la coach s'exprimer. On va sûrement reparler de ce week-end dans la semaine, parce que on a aussi besoin d'en parler pour progresser et pour travailler. Au quotidien, j'essaie d'apporter mon expérience.
Vous jouez des adversaires relevés, avec Chelsea, le Real Madrid, le FC Barcelone… Vous jouez un rôle pour retirer la pression des épaules des plus jeunes ?
Nous on est un peu les outsiders de cette Ligue des champions, donc on joue les matchs les uns après les autres, on prend du plaisir à chaque fois. On a fait ce qu'il fallait pour arriver dans cette compétition et maintenant c'est que du plaisir. C'est ce qu'on essaie de se rappeler avant chaque match, pour se battre jusqu'à la dernière minute et puis surtout prendre du plaisir ensemble et jouer des matchs de très haut niveau ensemble et de façon agréable.
"Je ne suis pas quelqu'un de nostalgique"
Pour vous c’était un match particulier face au Real Madrid, après y avoir passé deux saisons. Comment vous l’avez vécu ?
Je ne suis pas du tout quelqu'un de nostalgique donc en soit pas de nostalgie particulière. Par contre j'étais vraiment très contente de retrouver toutes mes anciennes coéquipières et même tout le staff qui entoure cette équipe. Les infrastructures aussi. Vraiment, j'ai adoré mes deux années là-bas. Et donc, j'étais juste hyper contente d'y retourner.
Vous avez pu jouer les guides pour vos actuelles coéquipières ?
Oui, forcément. C'était un peu particulier. Il y a très peu de joueuses qui avaient joué là-bas il y a deux ans. Donc, j'avais pu un peu leur donner des tips sur la qualité du terrain ou des choses comme ça. C'était plutôt cool.
La presse madrilène a parlé d’une "vendetta" pour évoquer votre très grosse performance face à un Real Madrid qui a mis du temps avant de marquer. Vous aviez cette envie de revanche ?
Je dirais que non, parce que vraiment, j'ai été ravie de mes deux années là-bas. On s'est quittés en bons termes. Et ça fait partie du football de changer de club, de changer de destination, de changer de projet. Donc non, moi je ne parlerai pas de vengeance ou de quoi que ce soit. Simplement, j'étais très contente de jouer contre elles et mon match a été bon, tant mieux pour l’équipe. Aujourd’hui je défends le Paris FC et c'est tout ce que je voulais faire durant ce match.
"Ne pas tomber dans un confort qui pourrait nous piéger"
Vous affrontez Benfica mercredi, à domicile, dans un match crucial pour la suite de la compétition. Vous avez de la pression supplémentaire ?
Le nouveau format fait que chaque match est important et chaque match va être décisif donc vraiment ça va être à nous de mettre tous les moyens en place pour faire le meilleur match possible. Le Benfica n'a pas forcément un très bon début de compétition, elles n'ont qu'un seul point qu'elles ont gagné sur cette dernière journée. Mais par contre en championnat elles sont en première de leur ligue et avec presque que des victoires. Elles n'ont pas encore de défaite. Donc ça va être un gros match et je pense qu'il va falloir qu'on le prépare vraiment bien pour ne pas tomber dans un confort qui pourrait nous piéger.

C’est un match peut-être plus accessible que certains précédents…
Forcément, on va être plus attendues. On a montré de belles choses face à Chelsea et face au Real Madrid. Il faut qu'on s'appuie là-dessus surtout pour continuer à faire un gros match face au Benfica et ne pas tomber dans la facilité. Il va y avoir un gros match face au Benfica. Il ne faut pas se dire que ça va être simple, parce que ça ne va pas être le cas. Ça va être difficile et il faut qu'on prenne ça comme un match de Ligue des champions. Ce n'est pas anodin de jouer la Ligue des champions, peu importe l'équipe qu'on a en face. On va travailler pour que ça se passe bien pour nous.
Ça va être un match où on peut s'attendre à ce qu'il y ait une forte communauté portugaise aussi qui soit présente pour soutenir le Benfica. Vous vous y attendez ?
À partir du moment où il y a du public, déjà, ça nous fait plaisir. Après, s'il était pour nous, ça serait mieux, mais on va prendre ce qu'il y a. S'il y a du monde, tant mieux pour remplir le stade. C'est vraiment tout ce qui compte pour nous.
"La confiance qu'on se transmet au sein du groupe est très saine"
Vous avez affronté de grosses équipes et devez encore affronter le FC Barcelone, c’est compliqué pour une gardienne d’avoir autant à préparer ? Avec des adversaires qui ont énormément de joueuses différentes capables de marquer ?
C'est ce pour quoi on a choisi le poste aussi. On adore ça, c'est vraiment notre passion et c'est toujours plus intéressant d'avoir des matchs difficiles défensivement que des matchs où on gagne avec un large score et où on ne fait pas grand chose. C'est toujours plus agréable au final de participer grandement au match et à une victoire possible.
Ce sont des matchs qui vous galvanisent davantage ?
Ça galvanise toujours un petit peu, forcément, parce qu'on sait qu'on va affronter des top joueuses qui sont, par exemple au Barça, qui sont championnes du monde, qui sont nommées au Ballon d'Or chaque année et qui vont potentiellement être Ballon d'Or aussi. Donc c'est toujours super intéressant. Et puis de savoir qu'on va être beaucoup sollicité, forcément, ça met un peu de dynamique et c'est très agréable.
On dit beaucoup que la confiance joue énormément sur les prestations des gardiennes. Comment vous expliquez que vous ayez été performante aussi vite à votre arrivée au Paris FC ?
Je pense que vraiment la confiance y est pour beaucoup, effectivement. J'ai l'entière confiance du staff et des joueuses. Je le sens, je le ressens et c'est vraiment quelque chose de très important pour moi. J'ai commencé cette année à travailler avec Aldo Zilio (l’entraîneur des gardiennes arrivé cet été, ndlr), on est arrivés en même temps au club. Je pense qu'on s'est appuyés l'un sur l'autre pour s'intégrer au sein de cette équipe, au sein de ce groupe. Et aujourd’hui, on travaille très bien ensemble. Je travaille très bien aussi avec les autres gardiennes et je pense que la confiance qu'on se transmet au sein de ce groupe, elle est hyper saine et qu'elle nous aide beaucoup.
Au sein du groupe, il y a vraiment un groupe qui vit bien ?
On a un groupe plus jeune, mais qui vit très bien, vraiment très sain. Je pense que c'est vraiment le terme qui nous définit cette année. Et je suis vraiment ravie d'avoir intégré ce groupe, parce que c'est exactement ce que je recherchais et ce qu'il me fallait. Donc, ça se ressent sur mes performances aujourd'hui. Et j'en suis vraiment contente.
"J'ai appris énormément de mes deux années au Real Madrid en tant que numéro 2"
Être numéro 1 et numéro 2, c’est totalement différent ?
C'est différent, parce que le rôle est différent, le travail est différent, mais ça fait partie d'une carrière de gardienne. Je pense que mon passage au Real Madrid en tant que numéro 2 m'a énormément aidée à comprendre justement comment travailler de manière différente. Et aujourd'hui, ça me sert vraiment au quotidien. J'espère que j'arrive à faire en sorte que ça se passe bien aussi pour Inès et Rafaela, qui sont effectivement les gardiennes 2 et 3, mais sur lesquelles on compte beaucoup. J'ai appris énormément de mes deux années au Real Madrid en tant que numéro 2. Et aujourd'hui, en tant que numéro 1, j'essaye de partager cette expérience pour aider tout le monde et pour être performante aussi moi de mon côté.

Être gardienne en Liga ou gardienne en Première Ligue c'est assez différent ? Qu’est-ce que vous avez appris précisément au Real Madrid ?
En Espagne, ils s'appuient beaucoup sur la gardienne pour la relance donc au niveau offensif et donc c'est ce que j'essaie aussi de faire ici en France. Je pense que j'ai appris beaucoup de ce point de vue-là là-bas et donc j'essaie de retranscrire ici pour être la plus performante possible.
Au niveau des entraînements, entre numéro 1 et numéro 2, c’est quoi les changements aux entraînements ?
La différence, elle se fait surtout proche du match puisque notamment les lendemains de match une gardienne qui a joué la veille ne va pas forcément avoir le même rythme que celle qui n'a pas joué. Au quotidien, c'est difficile de garder un rythme quand on ne joue pas parce que toutes les semaines le jour du match on ne fait pas grand-chose. Donc il faut s'adapter aussi à ça, tu travailles différemment physiquement mais aussi mentalement sur les séances… Et c'est un travail qui est un peu différent mais qui reste globalement similaire.
Et vous les gardiennes avez plus de frustration à gérer parce qu’il y a moins de places disponibles…
C'est surtout que les joueuses de champ peuvent rentrer pour 5, 10, 20 minutes alors qu'une gardienne ce n'est pas le cas. Ça fait partie du rôle. Moi j'ai toujours été gardienne donc j'ai toujours connu ça. Je sais comment ça se passe et après il y a beaucoup d'échanges à avoir avec le coach des gardiennes mais aussi avec le coach principal pour justement essayer de savoir quelle est leur position par rapport à ça, savoir s’il va y avoir du temps de jeu à un moment ou à un autre… Et puis arriver à travailler vraiment ensemble et travailler surtout pour l’équipe, pour le groupe.
"Je ne vais pas me mettre en avant"
Quand vous arrivez au Paris FC vous succédez à Chiamaka Nnadozie qui a laissé de bons souvenirs aux supporters ici, ça vous met une certaine pression ?
On m'en parlait beaucoup, effectivement, quand je suis arrivée. Après, j'ai joué face à Maka quand j'étais en Première Ligue. C'est une très bonne gardienne qui aujourd'hui, je l'espère pour elle, s'épanouit en Angleterre. Ça fait partie d'une carrière que de remplacer une gardienne de très haut niveau. Elle a gagné la Coupe de France avec le Paris FC et j'espère arriver à lui succéder de la meilleure façon possible. Pour le moment, ça se passe bien et j'espère que ça va continuer.
Et vous, quand vous arrivez, vous vous mettez les mêmes objectifs ?
Nous, les objectifs, ils sont collectifs. Donc, forcément, la Coupe de France est dans notre ligne de mire. C'est au moins faire la même chose que l'année dernière. Et si on peut en plus faire un peu plus, on va prendre ce qu'il y a à prendre.
Quand on regarde le groupe du Paris FC, vous semblez être une force tranquille au sein d’un groupe assez jeune. C’est comme ça que vous le ressentez ? Quelle est votre place dans le vestiaire ?
Je pense que j'ai toujours été un peu comme ça, ça fait partie de mon caractère et oui je pense que c'est ce que j'apporte aussi et je l’assume. Je suis une des plus âgées, une des plus expérimentées. Après, je n'ai pas de rôle particulier puisque je viens d'arriver, je découvre aussi le club, la structure, etc. Je trouve ma place petit à petit, les filles me font confiance. Si jamais elles ont besoin de quoi que ce soit, elles savent qu'elles peuvent venir me voir. Mais je ne vais pas changer qui je suis. Je suis quelqu'un d'assez discrète dans la vie. Si on a besoin de moi il n'y a pas de problème, je réponds présente, mais je ne vais pas me mettre en avant.
"Je savais qu'en retrouvant du temps de jeu, j'allais être plus visible"
Depuis votre retour en France, vous avez aussi retrouvé l’équipe de France. C’était un objectif en signant au Paris FC ?
Pas forcément puisque quand je suis arrivée je sortais de deux saisons quasi blanche sans convocation avec l'équipe de France. Je savais qu'en retrouvant du temps de jeu, j'allais être plus visible, mais sans prétention particulière. Et d'avoir été appelée comme ça, ça me fait très plaisir. J'espère continuer surtout sur mes performances. C'est pour ça que je suis venue ici. C'est pour performer avec le club, aider l'équipe au maximum. Après, c'est du bonus. L'objectif, c'est vraiment d'être performante avec le club et d'aider l’équipe.
La saison passée, Laurent Bonadei était venu vous voir les Françaises à Madrid. Est-ce que vous, vous aviez eu peut-être une discussion avec lui sur le fait d'avoir peu de temps de jeu, etc. Et s’il vous avait poussé à aller ailleurs ?
On a eu plusieurs visites de Laurent, de Stéphane et aussi Lionel Letizi qui était venu me voir au Real. On avait pu échanger un petit peu et effectivement le fait que je ne jouais pas et que ça ne me permettait pas d'accéder à l'équipe de France. Je savais qu'en venant au Paris FC, en jouant, j'allais être plus visible, mais ce n'était pas forcément mon objectif premier en venant ici.
Votre objectif premier, c'était quoi ? Juste de jouer ?
C'était vraiment de jouer, de prendre du plaisir et de jouer des grandes compétitions comme la Ligue des Champions, avec un beau projet comme celui du Paris FC. C’est toujours ce qu'une joueuse recherche je pense.
Est-ce que vous avez l’impression d’être davantage visible aux yeux du sélectionneur en jouant en Première Ligue ?
Non, je pense que le sélectionneur aujourd'hui il s'intéresse à tout ce qui se passe dans le monde. On a des Françaises à l'étranger qui performent et d'ailleurs en sélection aujourd'hui il y a des Françaises qui arrivent de partout dans le monde. Je pense que le sélectionneur ça lui est égal de savoir si on joue en France ou à l’étranger, tant qu'on est performante, c'est tout ce qui compte pour lui. Donc ça ne change pas grand chose je pense aux yeux du sélectionneur.
Vous êtes arrivée dans un groupe de gardiennes qui vit très bien ensemble, entre Pauline Peyraud-Magnin, Constance Picaud et Justine Lerond, qui sont même amies. Est-ce que c'était un peu compliqué pour vous de se rajouter dans ce groupe-là ?
Non, je connaissais déjà Pauline avant. On a fait l'Euro aussi ensemble en 2022. Constance, on est du même âge, donc on se côtoie depuis qu'on a 15 ans. Donc on se connaît aussi très bien, Justine aussi. On va la revoir d'ailleurs le week-end prochain. Donc je suis très contente. Et non, je pense que ça fait partie du jeu que de jouer un peu aux chaises musicales quand on est en équipe de France. Et ça ne me faisait pas peur d'intégrer ce groupe de gardiennes que je connaissais au final d'avant. Et puis, forcément, toujours un peu attristée par le fait de devoir remplacer quelqu'un. Puisque c'est Justine que je remplace. Je l'apprécie énormément et c'est une très bonne gardienne. On aura l'occasion de discuter la semaine prochaine pour savoir aussi comment elle se sent elle de son côté. Les gardiennes on se connaît, on est un petit monde dans le monde du football et donc il n'y a que du positif à intégrer l'équipe de France.
