Peut-on qualifier la performance de l'équipe de chef-d'oeuvre ?
"Il y a tellement de tension pendant le match que je ne sais pas comment le définir. Nous sommes très bien entrés dans la rencontre, nous avons trouvé un état émotionnel qui l'a permis. L’équipe a été exceptionnelle. Nous avons mis une énorme pression sur l’Inter, à l’image de Dembélé. Ils n’avaient pas le temps de réfléchir, de trouver leurs joueurs. Nous avons marqué à chaque occasion de but. C’était un grand match que nous avons contrôlé totalement. Mais il faut que je le revoie."
Que signifie ce trophée pour vous, dix ans après votre premier titre européen avec le Barça ?
"Quand je suis arrivé au PSG, j’ai dit que mon objectif était de gagner des trophées importants. Le seul qui manquait au club était la Ligue des champions. Nous sommes les premiers à l’obtenir. C’est très beau de rendre heureux des gens que l’on ne connaît même pas. L’équipe reflète les supporters du PSG qui ne cessent jamais de presser et de nous soutenir. Je suis très heureux".
Quelle émotion vous traverse actuellement ?
"Un entraîneur doit contrôler ses émotions à tout moment, car sinon tu ne peux pas être juge de ce que fait ton équipe. Nous avons préparé la finale avec calme, à l'écart de toute cette excitation autour de l'équipe - justifiée parce que gagner la Coupe pour la première fois c'était si important pour les supporters. Cette fois ça y est on l'a, et on va la rapporter à Paris ! C'est difficile de faire une finale, j'aimerais faire l'éloge de l'Inter Milan, ils sont restés de manière respectueuse pour nous voir célébrer, et c'était un exemple pour les enfants, il faut savoir perdre."
Quelles sont vos ambitions pour le Mondial des clubs qui commence à la mi-juin ?
"C'est une compétition incroyable, tous les quatre ans voir jouer les meilleures équipes du monde, ça va être une vraie référence, même si peut-être pas pour la toute première édition. Nous voulons terminer cette saison de la meilleure manière possible, ce serait la cerise sur le gâteau, nous pouvons gagner le cinquième titre en une saison".
Qu'ont apporté vos jeunes recrues arrivées l'été dernier?
"C'est difficile quand tu fais signer un joueur très jeune. Tant Willian Pacho que Désiré Doué et Joao Neves ont apporté énormément, nous ont menés en finale. Nous avons démontré une idée en termes défensifs. Tout le monde parle du Ballon d'Or, et moi je donnerais le Ballon d'Or à Ousmane Dembélé, simplement pour sa manière de défendre, ça c'est de l'humilité, je pense sincèrement qu'il mérite de le gagner non seulement pour ses buts mais aussi sa défense".
A quel moment du match êtes-vous devenu serein?
"A 2-0 on dominait toujours le match, je pensais vraiment qu'il fallait mettre le 3-0 puis le quatrième car une finale peut s'ouvrir à tout moment. De ce point de vue-là, les joueurs ont été magnifiques. Leur performance a été de très haut niveau.