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"Certainement le match le plus compliqué" pour Brest, admet Éric Roy

Éric Roy lors du match face au Barça.
Éric Roy lors du match face au Barça.JOSEP LAGO/AFP
Confronté à de nombreuses absences, la réception du PSV Eindhoven, ce mardi, en Ligue des champions, est "certainement le match le plus compliqué" que l'entraîneur Eric Roy ait eu à préparer, a-t-il admis la veille en conférence de presse.

C'est "certainement le match le plus compliqué. Déjà, le match de Lille (vendredi en championnat, Ndlr) était compliqué parce qu'on avait six blessés. Là, on a sept joueurs qui ne peuvent pas participer avec la suspension de Ludovic Ajorque. Donc, c'est vrai que pour un club comme le nôtre, avec notre effectif, c'est vraiment compliqué", a déploré le coach.

Habitué à anticiper avant même le coup d'envoi les remplacements qu'il compte effectuer, Roy va devoir une nouvelle fois improviser.

"Tu peux prévoir des choses quand tu as des solutions et de la visibilité sur ton effectif. Aujourd'hui, j'en ai aucune. On est à flux tendu, on vit un peu au jour le jour, j'allais dire presque heure par heure", a-t-il relevé.

Particulièrement affaibli sur le plan défensif, Brest a toutes les raisons de craindre les Néerlandais qui sont l'équipe qui marque le plus de buts en Europe.

"C'est une très bonne équipe qui est en grande confiance. C'est une équipe qui domine largement son championnat (...) On sait que c'est une équipe très forte, avec beaucoup de qualité, que ce soit au milieu ou devant", a souligné Roy.

"Ce sera intéressant de voir entre une équipe qui, défensivement, est en difficulté ces derniers temps et une équipe qui est très forte offensivement si on arrive à trouver les clés", a-t-il poursuivi.

Pour lui, le PSV est un adversaire "du même tonneau que Leverkusen" avec qui Brest avait réussi à faire match nul (1-1) fin octobre, un résultat pour lequel les Finistériens signeraient certainement tout de suite.

Avec toutes les absences, "on a un petit peu moins d'arguments sur le match de demain, mais je compte encore sur l'état d'esprit de mes joueurs, sur le groupe, sur cette force et cette cohésion pour pouvoir justement mettre en échec cette équipes du PSV", a poursuivi Roy.

"Et quand je dis mettre en échec, ce n'est pas seulement bien défendre, c'est aussi être capable d'attaquer, de leur poser des problèmes, peut-être de les obliger à plus défendre qu'ils ont l'habitude de le faire, notamment dans leur championnat, où ils sont largement dominateurs", a-t-il précisé.