Benfica
Trubin (2)- Tomás Araújo (4), António Silva (4), Otamendi (4), Álvaro Carreras (6)- Barreiro (5), Kökçü (7), Aursnes (4) - Aktürkoglu (6), Pavlidis (8), Schjelderup (4)
AS Monaco
Majecki (4) - Diatta (2), Singo (3), Kehrer (4), Caio Henrique (5) - Akliouche (7), Camara (6), Mawissa (4), Ben Seghir (6) - Embolo (7), Minamino (6)
MVP : Vangélis Pavlidis
Bonne surprise à l'aller, MVP au retour. Vangélis Pavlidis a fait ce que tout coach réclame à son numéro 9 : être décisif. Entre son contrôle de balle et sa passe décisive, il a montré toute sa classe sur le premier but du Benfica. Au moment de prendre ses responsabilités sur penalty, il ne s'est pas manqué. Et sur le dernier but des Portugais, c'est lui qui fait le boulot pour récupérer le ballon dans la zone de vérité, avant de servir le passeur Álvaro Carreras.
Un but, une passe décisive, suffisant pour voir son équipe se qualifier en 8ᵉˢ de finale de la Ligue des champions.
Le Patron : Breel Embolo
Critiqué pour son raté à la mi-temps par la twittosphère, notamment l'un des boss de X, @Scipionista, le Suisse aurait pu finir MVP dans un monde parallèle dans le cas où Monaco aurait obtenu la qualification en 8ᵉˢ. Pourquoi ? Car son boulot sur le premier but monégasque est crucial pour que Minamino puisse finaliser l'action. Et surtout parce que sa feinte sur le but de Ben Seghir est aussi importante que le centre d'Akliouche. En NBA, on appelle ça un "impact-player".
La Bonne surprise : Maghnes Akliouche
Encore un joyau de la Seine-Saint-Denis qui fait des misères en Europe. Ce soir, du haut de ses 22 ans, Maghnes Akliouche a répondu présent à l'échéance en étant le joueur le plus créatif des Monégasques. L'avenir sera beau pour ce joueur, cela ne fait aucun doute.
La Déception : L'arbitrage et le VAR (en plus de la défense monégasque)
Si le football actuel est en perdition, c'est en partie à cause de l'arbitrage et du VAR. Nous vivons dans un monde dans lequel les hommes en jaune jugent des situations litigieuses sur une image, plutôt que sur l'action dans son entièreté. Dans ce débat entre le penalty sifflé contre l'AS Monaco. Oui, le contact existe, mais l'intention soulève une question. Comment peut-on siffler faute alors que le défenseur a la volonté de dégager le ballon et ne pas casser son vis-à-vis ?
Le constat est le même sur la potentielle faute d'Ilenikhena sur Otamendi avant le 3ᵉ but de l'ASM et la faute plutôt claire de Diatta sur Dahl. À l'inverse du premier penalty où Kehrer, à la base, n'a pas l'intention de vouloir toucher l'adversaire, là, le Sénégalais sait qu'il prend le risque de faucher son vis-à-vis. En bref, on n'y comprend plus rien et ça nous fatigue. Au passage, la défense monégasque a été catastrophique contrairement à l'attaque. En espérant que ça serve de leçon…