Arsenal
Raya (5) - Timber (3), Saliba (5), Kiwior (4), Lewis-Skelly (4) - Rice (5), Odegaard (6), Merino (6) - Saka (2), Trossard (4), Martinelli (3).
Mikel Arteta (3)
PSG
Donnarumma (8) - Hakimi (6), Marquinhos (7), Pacho (6), Nuno Mendes (7) - Ruiz (7), Vitinha (8), Neves (8) - Doué (7), Kvaratskhelia (7), Dembélé (8).
Luis Enrique (9)
Le MVP : Luis Enrique
Quand on lui a demandé si Paris traversait une mauvaise passe, Luis Enrique a répondu ceci : "l'état d'esprit est exceptionnel. Le plus triste du groupe, c'est moi, donc, imaginez comment se sentent les autres ! Vous pouvez m'envoyer vos réflexions et questions parfois négatives, je ne crains rien ! Je sens quelque chose de négatif dans le climat actuel (de la presse), oui, mais je peux me tromper."
Ce soir, à l'Emirates, Luis Enrique a mis dans sa poche Mikel Arteta, faisant terre tous les sceptiques qu'il peut avoir. Il est le MVP de cette équipe depuis le début de la saison, et si celle-ci va au bout, ce sera avant tout grâce à lui.
Le patron : Gianluigi Donnarumma
Critiqué – voire insulté – par les supporters du PSG, Donnarumma a encore sorti une masterclass dans cette Ligue des champions, après les retours à Villa Park et Anfield (5 arrêts). Et oui, l'Italien est loin d'être mauvais comme beaucoup peuvent penser. Il fait bien partie des meilleurs à son poste à l'heure actuelle.
La bonne surprise : l'état d'esprit parisien
Les observateurs ont douté, force est de constater qu'ils se sont trompés tant le PSG a répondu présent à l'Emirates. Dans l'intensité, dans les intentions, dans le courage, les Parisiens ont été là pour empêcher les Gunners de prendre l'avantage. À l'arrivée, c'est une victoire 1-0 relativement méritée qui donne de l'espoir pour la qualification avant le retour au Parc des Princes la semaine prochaine.
Aurait pu mieux faire : Arsenal
Quand on ne parvient pas à marquer devant son public alors qu'on a été invaincu à domicile depuis le début de saison, cela laisse forcément à désirer. Certes, les hommes de Mikel Arteta sont tombés sur une défense en état de grâce, mais dans les faits, ils ont manqué d'imagination dans les trente derniers mètres. Le football est cruel puisqu'Arsenal est condamné à l'exploit pour espérer une qualification en finale – la première espérée depuis 2006.
La déception : Bukayo Saka
Leader offensif de son équipe, Saka portait les espoirs de tout un peuple alors que l'Emirates vivait sa première demi-finale de Ligue des champions depuis 2009. Malheureusement, l'ailier anglais n'a pas su répondre présent. Certes, il a multiplié les tentatives, mais elles ont quasiment toutes échoué. Et, quand il a su trouver le cadre, Donnarumma n'a pas flanché. Le N°7 d'Arsenal doit donc trouver les moyens de faire mieux la semaine prochaine, mais le défi s'annonce immense. S'il y parvient, tout lui sera pardonné…
Mention spéciale à : l'envergure de Joao Neves
On en parle depuis le début de la saison, certes. Mais peut-être (finalement) pas suffisamment par rapport à son calibre et à ce qu'il apporte à cette équipe. Le Paris Saint-Germain tient un joyau entre ses mains qui s'appelle Joao Neves. Le gamin de Tavira, qui a conquis le cœur de Luis Enrique et des supporters parisiens en seulement neuf mois, a disputé sa première demi-finale de Ligue des champions comme si celle-ci était sa 10ᵉ en carrière. Nul doute, l'avenir est assuré avec le milieu de terrain portugais.