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Après un match à rebondissements, le Real Madrid parvient finalement à s'imposer au Napoli

Les Madridistes célébrant le but de Bellingham.
Les Madridistes célébrant le but de Bellingham.ALBERTO PIZZOLI/AFP
Porté par un Stadio Diego Armando Maradona en feu, le Napoli n'a tout de même pas réussi à prendre les trois points ce mardi soir. Le Real Madrid et Jude Bellingham ont été trop cliniques et comptent désormais six points sur six possibles.

Un Jude encore magique

À l'entame de match, le Napoli, transporté par son public incandescent, semble plus incisif. Les joueurs du Real Madrid ont la possession, mais les hommes de Rudi Garcia sont plus forts sans ballon et font reculer le bloc adverse en transition. Khvicha Kvaratskhelia fait notamment mal sur son côté gauche en déstabilisant le half-space gauche de la défense madridiste. Néanmoins, malgré une certaine fragilité dans le dernier tiers adverse du Real, les premières occasions ne viennent pas des locaux.

Rodrygo et Jude Bellingham sont les premiers à alerter la cage d'Alex Meret. En retour, la première éruption du match survient sur un corner botté par le n°77 du Napoli, ses coéquipiers profitent d'une intervention hasardeuse de Kepa pour catapulter le ballon au fond des filets. C'est Leo Ostigard, le défenseur norvégien saisit superbement sa chance. Le Stadio Diego Armando Maradona exulte, mais sa joie est de courte durée.

En effet, malgré une frayeur provoqué par Stanislav Lobotka dans la défense madridista (25ᵉ), le Real Madrid réagit bien et met davantage de rythme grâce à deux de ses joueurs les plus talentueux : Vinicius Junior et Jude Bellingham. Le premier égalise à la 27ᵉ minute de jeu grâce à un éclair de génie dans la surface. Le Brésilien, servi par son coéquipier anglais parvient à se défaire des défenseurs adverses pour repiquer sur son pied droit et trompe Meret d'une frappe croisé dans le petit filet opposé. 

Le festival offensif du collectif de Carlo Ancelotti ne s'arrête pas là, puisque Bellingham en rajoute une couche et transperce magnifiquement la défense napolitaine. En bout de course, il ajuste le gardien italien et donne l'avantage aux siens (34ᵉ). Avec quelques slaloms parfaitement exécutés, le n°5 du Real vient d'inscrire un but incroyable, qui vient justifier une énième son immense talent.

Une seconde mi-temps hyperactive

Dès le retour des vestiaires, le Napoli cherche à reprendre les commandes en faisant reculer le bloc adverse et cela fonctionne très rapidement. Kvaratskhelia, auteur d'une très bonne seconde période, a fait beaucoup de mal à Dani Carvajal en provoquant à chaque occasion aux abord de la surface du Real.

À la 51ᵉ, alors que les Madridistas ne parviennent pas à se donner de l'air, Nacho intervient sur Osimhen et repousse le danger. Mais le VAR se distingue et après plusieurs minutes de suspense, Clément Turpin décide d'indiquer le point de pénalty. Piotr Zielinski ne se fait pas prier et égalise - avec l'aide du poteau. Le Maradona exulte de nouveau et met la pression durant près de vingt minutes sur le Real. 

Les Napolitains sont portés par leurs supporters, mais cela ne suffit pas malgré les occasions qui se succèdent. Kvaratskhelia et Zielinski sont notamment tout proches de renverser la partie… sauf que c'est le contraire qui se passe.

Aux environs de la 75ᵉ minute, l'équipe de Rudi Garcia baisse le pied et celle d'Ancelotti peut de nouveau resserrer son étau autour de la défense adverse. Résultat : trois minutes plus tard, Federico Valverde profite d'un second ballon pour déclencher une frappe surpuissante à 25 mètres. Barre rentrante, Meret semble impuissant et ne peut pas empêcher le ballon de rentrer dans ses cages. Le portier italien vient d'inscrire un c.s.c, sa soirée se transforme définitivement en cauchemar. À noter que la frappe est déviée, mais l'Uruguayen vient de changer le cours du match.

Jusqu'au coup de sifflet final, le Napoli se retrouve de nouveau dans un temps fort, mais la défense du Real Madrid reste hermétique. Le club espagnol réalise une très bonne opération en s'imposant en Italie et prend la tête de son groupe.