Les notes de l'AC Milan
Maignan (6) - Calabria (6) - Kjaer (5) - Tomori (4) - Hernandez (4) - Krunic (5) - Tonali (6) - Diaz (6) - Bennacer (6) - Leao (6) - Giroud (4).
Les notes de Naples
Meret (4) - Di Lorenzo (6) - Rrahmani (4) - Kim (5) - Rui (5) - Zambo-Anguissa (4) - Lobotka (6) - Zielinski (6) -Lozano (4) - Elmas (4) - Kvaratskhelia (5).
Le MVP : Rafael Leao
Dès qu'il a touché le ballon, il a amené le danger. Dans la tempête napolitaine en première période, c'est lui qui a failli crucifier Meret après une chevauchée fantastique. Il a été constamment menaçant pour la défense napolitaine, déséquilibrant l'arrière garde. Et c'est lui qui délivre le ballon de but pour Bennacer, participant ainsi activement au succès crucial du Milan. De retour à un excellent niveau.
Le patron : Sandro Tonali
La maîtrise du milieu de terrain a permis à Milan de rester dans le match, malgré plusieurs périodes de forte domination napolitaine. Tonali a tenu la baraque, orientant du mieux possible le jeu de son équipe. Quelques ballons grattés ça et là, et quelques incursions dans la surface pour remiser ou tenter de trouver ses attaquants. Rien de bien clinquant, mais diablement efficace.
La bonne surprise : Davide Calabria
La défense du Milan a souffert durant une grande partie de la rencontre. Héros précoce en sauvant sur sa ligne une première action qui aurait pu être fatale, le latéral a continué sur cette lancée toute la rencontre. Solide défensivement, il a ensuite encore enlevé une balle de but à Kvaratskhelia. Rien n'est passé de son côté, et dans une ligne arrière milanaise parfois ballottée, il a été celui qui a tenu le mieux le choc.
La déception : Théo Hernandez
D'ordinaire si percutant, le latéral français n'a pas réussi à réellement exister durant cette rencontre. Il a rarement réussi à prendre son couloir, et ainsi à lancer quelques offensives comme il a coutume de faire, cela coutant au Milan, qui a été globalement dominé dans le jeu courant, et qui aurait bien eu besoin de la capacité de projection vers l'avant de son latéral. D'autant qu'il n'a pas été irréprochable défensivement, et qu'il s'est fendu d'une ou deux simulations peu appréciables.