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À l'entame de la défense de son titre européen, le PSG voit son infirmerie se remplir

Luis Enrique vit un début de saison délicat.
Luis Enrique vit un début de saison délicat.FRANCK FIFE/AFP
Avec Ousmane Dembélé, Desiré Doué et Lucas Beraldo blessés, le Paris Saint-Germain voit ses options moins nombreuses. De plus, Luis Enrique doit composer avec les pépins physiques de Khvicha Kvaratskhelia, Lee Kang-in ou encore Fabian Ruiz avant de recevoir l'Atalanta Bergame ce mercredi soir (21h00).

Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA mi-août, le champion d'Europe en titre a enchaîné quatre succès en quatre journées de Ligue 1. Un départ satisfaisant alors que l'objectif est évidemment de finir en tête à l'issue des 34 rencontres. 

Mais une autre compétition va accaparer l'énergie des Parisiens : la Ligue des champions. En mai, ils ont écrit l'histoire en soulevant le trophée pour la première fois. Et, ce mercredi, leur titre vont être remis en jeu pour cette saison 2025-2026. Marquinhos et Luis Enrique l'ont affirmé en conférence de presse, l'objectif est d'aller au bout de nouveau.

"Après avoir été champion d'Europe, avec le club, la ville et nos supporters, notre objectif est de marquer l'histoire de nouveau et de gagner la deuxième Ligue des champions consécutive. Il faut être ambitieux", a déclaré le technicien espagnol au Campus PSG mardi.

Une déclaration forte qui a suivi celle de son capitaine : "Ce sont des objectifs qui nous poussent et nous motivent. Gagner une nouvelle Ligue des champions, c'est quelque chose qui me motive. (...) On a une équipe très jeune, des joueurs de 19 et 20 ans et ne peuvent pas se contenter de ne gagner qu'une Ligue des champions. Même moi, à 31 ans".

Mais pour cela, l'une des clés du succès est l'état physique et mental d'un groupe. La saison passée, le PSG a impressionné tout le monde en ne montrant aucune faiblesse à partir de la fin de l'hiver. Un constat qui a été salué à de multiples reprises, mais qui semble déjà révolu.

Ce n'est évidemment pas une fatalité, d'autant que les joueurs blessés en question vont revenir dans les prochaines semaines, mais c'est un coup dur dont on préfère s'épargner. 

Touché à l'ischio, Dembélé ne reviendra pas avant le mois d'octobre, tout comme Doué qui souffre du mollet. Tout récemment, c'est Lucas Beraldo qui a dû rejoindre l'infirmerie pour une entorse de la cheville face à Lens dimanche dernier. Kvaratskhelia et Lee Kang-in ont également dû céder leur place, mais ils devraient être dans le groupe.

"Kang-in Lee sera disponible, pour Kvara, il faut attendre d'avoir sa sensation après l'entraînement", a affirmé Luis Enrique devant la presse.

Surmonter l'épreuve en équipe

"Je ne vais pas parler seulement d'un joueur, mais de la mentalité de l'équipe pour surmonter ça", a embrayé l'entraîneur du PSG en évoquant la potentielle pression sur les épaules de Bradley Barcola

Auteur d'un doublé contre Lens, le N°29 a su parfaitement jouer son rôle de leader offensif pour mener l'équipe parisienne à la victoire. Davantage en retrait en fin de saison dernière, le natif lyonnais a encore démontré qu'il était tout à fait capable d'être suffisamment décisif en l'absence de Dembélé notamment.

En revanche, cela n'empêche pas son entraîneur de penser que la solution viendra par le collectif et non par un seul homme. Et, il est difficile de le nier tant le PSG a impressionné grâce à l'implication de chacun. Dans la continuité, l'état d'esprit est le même concernant ceux qui sont absents et les Parisiens comptent se montrer solidaires même si le vestiaire est toujours aussi concurrentiel.

"C'est la philosophie du PSG (d'être plus motivé que les autres). On n'a pas le choix, le coach nous demande ça. Si un joueur ne donne pas ça sur le terrain, vous verrez, il fera un petit tour sur le banc. C'est le haut niveau. C'est un foot très physique, dynamique. On a trouvé notre philosophie que le coach nous a amenée, peu importe les joueurs sur le terrain, il faut que les supporters soient fiers à 100 % d'eux parce qu'ils se donnent à 100 %", a expliqué Marquinhos face à la presse.

Et le capitaine du Paris Saint-Germain semble avoir complètement confiance en la gestion de la rotation. Surtout que cela peut profiter à des joueurs qui n'ont pas eu l'occasion de briller autant que d'autres.

"Dans ce genre de cas, il y a toujours des joueurs qui peuvent en profiter. Mais Bradley, ce n'est pas une surprise pour nous. Des gens attirent peut-être plus l'attention autour, mais il a toujours été très décisif avec nous, surtout dans des moments où on en avait plus besoin. Mais il ne faut pas mettre toute la pression de l'attaque sur Barcola, le coach travaille ça très bien. Des joueurs importants ne seront pas là demain, mais des joueurs-clés qui ne sont pas des attaquants ont marqué des buts importants comme Fabian Ruiz, Achraf Hakimi ou Nuno Mendes. C'est exceptionnel d'avoir un joueur comme Bradley."

Ce mercredi face à l'Atalanta Bergame, Dembélé, Doué et Beraldo seront absents, mais il convient de rappeler que Luis Enrique pourra compter sur des tauliers comme Vitinha, Joao Neves, Fabian Ruiz, Nuno Mendes, Willian Pacho ou encore Achraf Hakimi. En d'autres termes, le PSG est encore loin d'être complètement décimé.