C'était le match à gagner et le Stade de Reims... l'a gagné. Contre Montpellier, sur une série de 5 matches sans défaite et 13 points pris sur 15, les Champenois devaient s'imposer pour ne pas laisser filer un concurrent direct (2-0).
Après une défaite à domicile contre Dunkerque à Auguste-Delaune (1-2), le déplacement en Corse contre un Bastia moribond a permis à l'équipe de Karel Geraerts de se remobiliser (1-3) et d'aborder la réception de la Paillade dans un climat serein. Il fallait bien ça, car le club oscille dans ses résultats, sans pour autant être décroché de la lutte. Mais ce duel sonnait comme un petit quitte ou double car même si elles connaissent des fortunes diverses, les équipes du podium avancent toujours, tout comme Le Mans qui a étendu sa série d'invincibilité en s'imposant vendredi contre Amiens (1-0) et s'est emparé de la 4e place.
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Les deux derniers matches de 2025 pourraient valider le regain de forme de Reims. D'abord, il y a la réception de Laval, 14e et dont la place dans le ventre mou ne tient qu'à sa différence de buts par rapport à Boulogne-sur-Mer, 17e. Les Tango aussi ont gagné les matches cruciaux pour leur survie, contre Nancy (0-2) et contre Bastia (0-2). Deux succès à l'extérieur qui ont remobilisé les hommes d'Olivier Frapolli. Jouer hors de leurs bases semblent leur convenir pour l'instant et une victoire garantirait un Noël au chaud.
Ensuite, il faudra finir l'année à Bauer contre le Red Star qui reste sur deux résultats nuls et un match arrêté à Bastia après qu'un fumigène a été lancé sur Bradley Danger. Mais avant cela, les Audoniens se sont offerts Saint-Étienne, preuve qu'ils sont de vrais candidats à la montée.
Reims n'est qu'à trois unités au matin de la 16e journée. Psychologiquement, monter sur le podium au terme de la phase aller serait un signe très positif dans l'optique d'une remontée immédiate qui s'annonce difficile, vu l'homogénéité du championnat, avec Dunkerque, 9e, à seulement 3 points de la dernière place de pré-barragiste.