Malmené, mais réaliste : Reims bat Montpellier et se replace

Le Stade de Reims a dominé Montpellier 2 à 0 ce lundi.
Le Stade de Reims a dominé Montpellier 2 à 0 ce lundi.PSNEWZ / Sipa Press / Profimedia

Le Stade de Reims, malmené, mais très réaliste, a dominé Montpellier 2 à 0 avec deux buts sur des frappes déviées, lundi soir en clôture de la 15e journée de Ligue 2, pour s'installer dans le haut de tableau.

Avec ce succès chanceux, les Rémois comptent 25 points et ravissent justement la quatrième place à Montpellier, qui rétrograde au 6e rang, à une longueur de son adversaire et perd du terrain sur le leader Troyes (31 pts).

Dans un match plaisant marqué par un niveau technique qui rappelle que les deux formations évoluaient il y a encore six mois dans l'élite, les Rémois ont ouvert le score sur une frappe déviée de Tia Martial qui a pris à contrepied le portier montpelliérain Simon Ngapandouetnbu (9e).

Un but contre le cours du jeu car, au rayons des occasions, les visiteurs avaient déjà eu l'opportunité de punir une défense fébrile jusque-là, mais ont manqué cruellement de réalisme à l'instar cette frappe de Enzo Tchato sur le poteau, deux minutes plus tôt.

L'avant-centre héraultais Alexandre Mendy a été malchanceux sur deux grosses situations: d'abord, il a été un peu court sur le centre au cordeau de Mbuku (26e), puis il a complètement dévissé sa reprise après un excellent service de Téji Savanier (28e) alors qu'il était seul face au gardien.

Entre-temps, les Champenois eux se sont montrés dangereux sur des contres, dont une tête bien placée de Keito Nakamura, claquée en corner par le gardien montpelliérain (40e).

Avec un peu plus d'allant dans le second acte, l'équipe de la Cité des Rois, qui restait sur une défaite surprise (2-1) à domicile face à Dunkerque, s'est créée une série d'occasions sans parvenir à faire le break (50e, 54e).

Ce sera fait en toute fin de match lorsque Nakamura d'une frappe de nouveau déviée va trouver la faille (90+6) et sceller le sort de cette rencontre qui laissera beaucoup de regrets aux hommes de Zoumana Camara.