El Aynaoui à deux reprises (21e, 56e) puis Thomasson (73e) et Zaroury (78e) ont mis la tête sous l'eau à des Monégasques réduits à dix au retour des vestiaires après l'expulsion de Magassa.
Mais même en cas de succès, les joueurs d'Adi Hütter aurait terminé à la troisième place car dans le même temps, l'OM s'est imposé face à Rennes (4-2).
Ça n'a d'abord pas été une soirée spectacle à Bollaert-Delelis. Les Monégasques, sérieusement remodelés avec Embolo et Biereth sur le banc, après avoir assuré leur billet en Ligue des champions lors de la précédente journée, ont surtout été stériles dans leurs phases de possession.
Difficile de trouver Ilenikhena en pointe, mis en échec par le portier lensois à bout portant (39e), tout comme Minamino (32e), tandis que Ben Seghir n'a pas trouvé le cadre (19e).
Sans être transcendant en face, Lens s'est appliqué à presser intelligemment, en grattant de bons ballons. Comme celui adressé par Mendy à El Aynaoui dont la tête croisée a suffi à faire mouche (1-0, 21e). Les Sang et Or a cru faire le break par Koyalipou (29e) mais la VAR a logiquement annulé le but pour une faute au départ de l'action.
Le rouge qui change tout
Au retour des vestiaires, Magassa a vu rouge après avoir retenu Koyalipou qui filait au but (52e). Dans la foulée, El Aynaoui, d'un plat du pied droit, a doublé la mise pour les Artésiens (2-0, 56e).
Incapables de réagir, les Monégasques ont continué à prendre l'eau et Thomasson s'est idéalement retrouvé sur la trajectoire d'une volée d'Aguilar (3-0, 74e).
Et comme si cela ne suffisait pas, Zaroury a dégainé un bijou dans la lucarne d'un Köhn pantois (4-0, 78e), scellant définitivement la huitième place des Sang et Or. Lesquels ont pu offrir une ultime ovation à Facundo Medina, le défenseur argentin qui devrait quitter l'Artois après cinq années à Lens.