Dans un match où aucune des deux équipes ne semblait vouloir l'emporter, il a fallu compter sur un éclair de génie d'Emersonn à la 18e minute pour voir Toulouse passer devant et ne jamais être rattrapée. Score final 1-0 au Stadium, face à une équipe de Strasbourg qui n'a pas proposé grand chose et enchaîne une troisième défaite consécutive en Ligue 1. De son côté le Téfécé renoue avec la victoire après six matchs sans gagner. Au classement, les Violets sont 9es, les Strasbourgeois 8e.
Emersonn la révolte
Dans un match où les premières minutes sont plus une torture qu'un réel plaisir, il faudra un éclair de génie de l'homme en forme du Téfécé pour réveiller un Stadium qui avait copieusement fait la fête avant le coup d'envoi : Emersonn. Déjà buteur face à l'OM lors du match précédent, le Brésilien a tenté de répondre à cette question peut-on être passeur décisif et buteur ? Réponse oui pour celui qui se projette dans la surface alsacienne après avoir récupéré un ballon mal négocié par la défense adverse. Le Brésilien tente d'abord une frappe du droit mais bute sur le retour de. Pas de problème pour Emersonn qui reprend cette fois-ci du pied gauche pour enfoncer et surprendre Mike Penders, 1-0 (18e).
Les Strasbourgeois essaient de réagir avec un Diego Moreira très remuant, qui se fait d'abord reprendre par Dayann Methalie puis qui trouve Joaquin Panichelli qui ne contrôle pas (24e). Sur un centre de Yann Gboho, Frank Magri ne cadre pas sa reprise de la tête (32e). Après une vive inquiétude pour Ben Chilwell qui reste au sol, le rythme de la rencontre retombe (34e). Penders assure même sur un rare centre venu de la gauche signé Methalie (41e).
Une deuxième période pénible
Au retour des vestiaires, Liam Rosenior fait confiance aux mêmes hommes, avec de bien meilleures ambitions offensives. Mais la défense toulousaine, à l'image de Charlie Cresswell devant Moreira, ne s'inquiète pas (54e). Après quinze minutes, aucune des deux équipes n'a tiré au but. Une stat qui prend fin avec une reprise signée Kendry Paez filant largement au-dessus (66e).
Strasbourg tente en vain de trouver la faille mais bute sur deux lignes toulousaines bien compactes. Alors Samir El Mourabet prend sa chance de loin après un corner, mais sa frappe du gauche se fait contrer (72e). La suite de la partie n'est guère plus inspirante, si ce n'est ce corner de la dernière chance pour lequel Penders quitte ses cages. Mais le ballon est immédiatement contré. La partie s'achève sur un triste bilan de 8 tirs au total, 6 pour Toulouse, 3 pour Strasbourg, dont 3 cadrés pour les locaux mais 0 pour les Alsaciens. Un match à oublier, sauf pour Emersonn et le bilan comptable des Occitans.
