Pas de buteur, donc, à la Meinau et des positions inchangées au classement. Après 23 journées, le Racing reste 7ᵉ en prenant un point d'avance (34) sur Lens qui a perdu à Nantes un peu plus tôt, tandis que Brest revient à hauteur des Sang et Or.
Les hommes de Liam Rosenior ont rendez-vous à Auxerre dans sept jours, tandis que ceux d'Éric Roy ont une grosse semaine qui les attend avec la réception de Dunkerque en Coupe de France, avant d'aller à Lyon dimanche prochain.
Un manque d'inspiration flagrant
Ambitieux au coup d'envoi, les deux équipes ont pris leur temps pour entamer la rencontre. Peu d'intensité, peu de verticalité, c'est Strasbourg qui croit emballer le match au quart d'heure de jeu. Entre les lignes, Emanuel Emegha ouvre le score après une belle transmission de Guéla Doué (14ᵉ). Mais l'attaquant du Racing est hors-jeu.
Un peu plus de dix minutes plus tard, ce dernier manque son duel face à Marco Bizot (26ᵉ). Hormis ces deux actions, la possession du collectif entraîné par Liam Rosenior est tout simplement trop stérile.
Quant aux Brestois, ils essayent de faire mal en transition, voire en contre-attaque, mais la défense adverse n'est pas mise en danger. 0-0 logique à la pause, Strasbourg et Brest vont devoir faire mieux en seconde période pour espérer un résultat favorable.
C'est ce que les pensionnaires de la Meinau essayent de faire d'emblée, mais les visiteurs défendent très bien et annihilent clairement les velléités adverses. En retour, les joueurs d'Éric Roy restent fidèles à leur plan de jeu initial. Mathias Pereira Lage et Mahdi Camara s'essayent chacun leur tour à la 55ᵉ, mais se heurtent sur le bloc alsacien.
Les minutes défilent et rien ne se passe réellement, un peu comme si les deux formations étaient en train d'accepter leur sort. Gagner un point étant alors une solution avantageuse de part et d'autre. De manière globale, l'animation offensive manque d'intensité, de déplacements, de verticalité…
Cependant, à la 82ᵉ, Pereira Lage alerte Djordje Petrovic à l'issue d'une attaque placée dans son half-space gauche, sa frappe croisée étant repoussée habilement.
Le coup de sifflet final approche et on sent les joueurs essorés après plus de quatre-vingts minutes disputées. Difficile alors de faire les efforts avec et sans ballon pour essayer d'aller marquer. C'est le moment où jamais, pour les deux équipes, de prendre les trois points. Sauf que les deux gardiens ont décidé d'être performants. Bizot réalise un bel arrêt devant Emegha (89ᵉ). Et, ça ne bougera plus jusqu'à la 95ᵉ.