L'ASSE s'est classée 17ᵉ et redescend à l'étage inférieur seulement un an après son accession, une première dans l'histoire du club stéphanois. Même en cas de victoire sur le TFC, les Foréziens auraient été relégués en raison de la victoire du Havre à Strasbourg (3-2).
"La première chose que je tiens à dire à tous les supporters de l’ASSE est que je suis désolé pour cette rencontre. Au nom du club, je tiens à m’excuser. Je prends l’entière responsabilité de ce rendez-vous manqué et de cette relégation. C’était mon challenge. En arrivant en janvier, j’avais envie de construire un style de jeu, donner de l’énergie et faire des joueurs. Il y a eu une progression depuis janvier, par moment", a-t-il commenté en conférence de presse.
"On n’a pas su être à la hauteur de la rencontre. C’est un petit match de l’ASSE. On n’a pas été au niveau. Au final, ce match est à l'image de notre saison. On a manqué de constance et de qualité. On n’a pas réussi à gagner deux matchs d’affilée et ça dit beaucoup de notre saison", a-t-il admis.
"Je pense qu’on aurait pu faire beaucoup mieux avec cette équipe. Je prends la responsabilité de cette relégation. Bâtir une nouvelle équipe est quelque chose qui prend du temps. Quant à l'avenir, on peut être optimiste. Le propriétaire a des moyens financiers. Il veut ramener le club en Europe à moyen terme. On peut être optimiste pour la suite", a affirmé Eirik Horneland.
Au niveau des supporters ultras, pas d'incidents à signaler comme si les kops étaient résignés depuis longtemps, mais une banderole vindicative sur la tribune sud évoquant un "bilan catastrophique, une des pires saisons de l'histoire : une fin bien méritée ?"
"Un été pour tout reconstruire : fini l'audit, on veut des actes !", pouvait-on lire sur une autre.