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Rennes profite d'un faible Reims au Roazhon Park pour reprendre sa marche en avant

Kalimuendo félicité par ses coéquipiers.
Kalimuendo félicité par ses coéquipiers.FRED TANNEAU/AFP
Le score aurait pu être bien plus important avec davantage de réalisme, le Stade Rennais a pris trois nouveaux points ce vendredi soir contre des Rémois qui ont fini à 9 contre 11. Arnaud Kalimuendo a marqué le but de la victoire sur pénalty.

Nouvelle victoire, donc, dans l'ère Habib Beye, son équipe a rempli son contrat devant son public ce vendredi à l'occasion de la 23ᵉ journée de Ligue 1.

Il y a encore beaucoup de progrès à faire offensivement, mais cette équipe rennaise a su prendre le match avec sérieux pour respecter son rang. Malgré une nette domination, les pensionnaires du Roazhon Park n'ont pas vraiment régalé leurs supporters, la faute à un manque d'imagination flagrant dans le dernier tiers. C'est ce qu'il faudra améliorer dans les semaines à venir.

Pour Reims, c'est une défaite qui traduit bien les maux d'un collectif en totale manque de confiance et qui peut désormais voir Nantes lui passer devant ce week-end.

Une rencontre à sens unique

Favori avant le coup d'envoi, le Stade Rennais a immédiatement pris les choses en main, mais a surtout été aidé par leur adversaire. Dès la 5ᵉ minute de jeu, un fait de jeu change tout : le défenseur central ivoirien Cédric Kipré se rend coupable d'une méchante semelle sur la jambe de Jordan James. L'arbitre Marc Bollengier n'hésite pas un instant et exclu le Rémois. 

Déjà supérieure après seulement quelques minutes, l'équipe d'Habib Beye va alors mettre la main sur la rencontre. Et, à la 9ᵉ, Lorenz Assignon obtient un pénalty après une frappe déviée par le milieu de terrain Amadou Koné. Arnaud Kalimuendo ne se fait alors pas prier pour mettre les siens sur les bons rails (10ᵉ). 

C'est ainsi qu'un véritable siège s'installe dans le camp rémois et on se dit alors combien de buts les Rennais vont-ils pouvoir inscrire. Sur attaque placée, ils tentent de multiplier les frappes, mais ça manque de réalisme. 

À la 44ᵉ minute de jeu, Jérémy Jacquet est tout proche d'inscrire le deuxième but, mais sa déviation est magnifiquement repoussée par Yehvann Diouf.

Au retour des vestiaires, Rennes sait qu'il faut faire mieux pour se mettre à l'abri, mais l'inspiration collective ne vient pas. Dans le jeu, rien ne se passe réellement, mais à la 52ᵉ, Jacquet se met de nouveau en valeur sur un centre à la suite d'un corner joué rapidement. Le jeune joueur de 19 ans s'élève dans les airs pour placer sa tête, mais Diouf est encore là pour retarder l'échéance. 

Mais les minutes passent et les hommes de Beye ne parviennent toujours pas à trouver la solution face au bloc bas rémois. Pire encore, les visiteurs tentent leur chance par deux fois grâce à Keito Nakamura (59ᵉ, 72ᵉ). Rien de très dangereux, mais attention aux Bretons, il ne faut pas se relâcher…

Sauf que le Stade de Reims se met de nouveaux bâtons dans les roues lorsque le débutant Hafiz Ibrahim se fait expulser après un second carton jaune reçu à la 89ᵉ alors qu'il était rentré quinze minutes plus tôt.

Les Rennais n'ont pas été brillants durant cette seconde mi-temps, mais difficile à croire comment ils pourraient se faire rejoindre en étant à 11 contre 9. Coup de sifflet final, le collectif d'Habib Beye remonte ainsi au 11ᵉ rang du championnat.