"Ce succès valide ce que font les joueurs qui adhèrent à ce qu'on leur demande. L'équipe monte en puissance, en maîtrise et en intensité, dans la cohérence de ce que l'on veut proposer", a dit Beye en conférence de presse.
"Ils sont récompensés de leurs efforts fournis. Ce soir, on a été capable de s'adapter très rapidement aux problèmes posés par l'adversaire en changeant trois fois de système. Cela n'a pas posé de souci dans l'ajustement", a-t-il ajouté, réfutant l'idée d'un "effet du nouvel entraîneur".
"Mais nous sommes arrivés avec des idées claires sur la manière dont on voulait faire jouer l'équipe, avec ma volonté de dominer l'adversaire dans le rythme et l'espace de jeu. Il faut rendre hommage aux joueurs depuis deux matches. S'il y a une métamorphose, il y a surtout une métamorphose de l'état d'esprit et de la personnalité qu'ils doivent avoir dans un match. Nous avons une bonne adhésion et je suis sûr que l'équipe va continuer à progresser", a insisté Habib Beye.
De son côté, l'entraîneur de Saint-Étienne, le Norvégien Eirik Horneland, a reconnu que face à un concurrent direct pour le maintien en Ligue 1, son équipe avait "certainement livré sa plus mauvaise performance" à domicile depuis qu'il est à la tête des Verts.
"C'est un peu plus difficile à accepter. Je ne peux pas être satisfait. Nous avons manqué de discipline et de maturité. Nous avons ressemblé à une équipe qui lutte pour éviter la relégation et c'est pour cela que nous avons mal abordé ce match", a-t-il admis.
"Nous ne nous sommes pas créés de vraies situations alors que notre possession du ballon n'a pas été assez bonne et nous avons offert des situations de contre à notre adversaire. Notre performance ne nous a pas permis de prendre des points", a convenu Horneland.
"Rennes a une très bonne équipe. Il reste treize matches à disputer et nous allons tout donner pour nous battre pour le maintien sur la fin de championnat. La Ligue 1 demande beaucoup et il ne faut rien lâcher", a-t-il insisté.