"On a fait un grand match", a assuré lundi l'entraîneur de Marseille Roberto De Zerbi, qui a vécu "un des plus beaux jours" depuis son arrivée à l'OM en battant le Paris SG 1-0 au Vélodrome.
Q : Pouvez-vous raconter les émotions vécues ce soir au Vélodrome ?
R : "Ça n'est pas un stade normal. Dès qu'on est dans ce stade, il faut l'apprécier. Un jour on n'y sera plus et on le regrettera. On a fait un grand match, notamment la première période, très belle, avec de l'énergie, du pressing, de l'intelligence. En deuxième, on a sans doute manqué un peu d'énergie. Et on a commencé à regarder le tableau d'affichage. Mais je crois qu'on a gagné de façon méritée contre une équipe qui marque son époque, comme l'a fait le Milan d'Arrigo Sacchi ou le Barça de Guardiola. Cette équipe joue un football différent et ça donne encore plus de valeur au match de mes joueurs."
Q : C'est forcément particulier de battre le Paris SG...
R : "C'est un des plus beaux jours depuis mon arrivée, bien sûr. Je suis venu à l'OM pour le Vélodrome et pour battre le PSG. C'est un club qui représente le pouvoir, l'équipe qui gagne depuis des années sans qu'il soit impossible, ou presque, pour les autres de rivaliser. Je n'accepte pas ça."
Q : Comment rester concentrés sur la suite et le match de vendredi ?
R : "On n'a encore rien gagné, juste un match et trois points. Le match le plus important est vendredi à Strasbourg. On ne doit pas forcément gagner mais on doit forcément mettre ce qu'on a mis aujourd'hui. Si on y arrive, on aura fait un pas supplémentaire pour devenir une grande équipe. Le match de vendredi doit nous donner une réponse importante, plus encore qu'aujourd'hui. Mais j'ai déjà menacé les joueurs, donc ça ira (sourires). On doit faire la fête, c'est normal. Mais je n'ai pas donné de jour de congé et dès demain, on tourne la page. Le sport est comme ça. Pour les joueurs, le staff et les dirigeants, ce match est déjà fini. On a un match important à jouer contre une équipe forte, qui est devant nous au classement. Si on le fait bien, c'est qu'on a pris la bonne route pour devenir une grande équipe. Sinon, c'est qu'on n'est pas prêts."
Propos recueillis en conférence de presse.