Rares sont les fois ces derniers mois lors desquelles le PSG a accueilli une formation plus en forme que lui. Ce samedi, à 17h00, le leader du championnat affronte l'OGC Nice au Parc des Princes, l'occasion de gagner en confiance avant de recevoir un très très gros morceau : le Bayern Munich.
Mardi soir, 21h00, l'une des équipes les plus en forme du début de saison vient défier le collectif de Luis Enrique pour le compte de la 4ᵉ journée de Ligue des champions.
Mais, le technicien espagnol l'a rappelé justement au média du club parisien : "On ne doit pas penser au match de mardi (contre le Bayern). Nice est une équipe de haut niveau habituée à gagner au Parc des Princes, c'est rare de dire ça d'une équipe. Ça doit nous donner de la motivation". Il le martèle dès qu'il le peut, chaque match en son temps. Et les Aiglons devraient en effet donner suffisamment de fil à retordre à son équipe.
"Ce n'est pas normal pour nous, on n'est pas habitué à ce type de résultat chez nous. Mais ça sera très difficile car ils sont sur une dynamique positive. Aucune équipe n'a les statistiques qu'ils ont", a-t-il d'ailleurs affirmé lorsque la presse l'a interrogé sur l'historique de Nice au Parc des Princes.
Cependant, la question n'est pas de savoir à quoi il faut s'attendre avec la formation de Franck Haise – très en forme ces dernières semaines sur le plan domestique.
Mais bien d'imaginer comment le Paris Saint-Germain se situe mentalement à un premier carrefour de sa saison. Largement atteint par les blessures, la sortie malheureuse de Désiré Doué à Lorient a ravivé les braises sur lesquelles les Parisiens croyaient s'être finalement assis. Il s'avère que les problèmes sont loin d'être terminés, puisque Luis Enrique doit continuer de jongler avec les aléas.
Une donnée dont il s'accommode aisément selon lui : "On est préoccupés tous les jours par la santé des joueurs mais les blessures font partie de la vie des joueurs professionnels. Ils peuvent faire leur travail mais ça fait partie de la vie. C'est dommage, ce n'est pas joli de voir un joueur blessé (en parlant de Doué). Mais en ce moment on récupère des joueurs et c'est très positif".
Un calendrier qui n'arrange rien
"Si on parle de la Ligue 1, on a beaucoup de matchs pour améliorer nos résultats. Mais en Ligue des champions, c'est différent de l'an passé, et c'est gratifiant. Mais on cherche à gagner chaque match, c'est notre mentalité. À la fin, l'équipe qui va gagner la L1 ce sera la plus régulière, pas seulement sur les 10 premiers matchs. En ce moment on est premiers mais on peut améliorer notre performance", a-t-il également expliqué.
À l'heure actuelle, Ousmane Dembélé, Marquinhos et Joao Neves sont revenus de l'infirmerie. Fabian Ruiz est sur le point de reprendre la compétition après être revenu sur le chemin de l'entraînement collectif cette semaine.
Lee Kang-in était malade en milieu de semaine et lui aussi a pu reprendre l'entraînement. Doué constitue l'absence majeure de ces prochaines semaines.
"Il faut accepter le risque de blessure. Si tu penses à ne pas te blesser, tu ne peux pas être un joueur professionnel", a affirmé Luis Enrique vendredi. Le PSG a dû composer avec les événements, cela n'empêche pas le staff parisien de tout faire pour être épargné au maximum comme la saison passée.
"Ça dépend de beaucoup de choses. On essaie de planifier et penser à ça mais il y a beaucoup de circonstances différentes. On essaie de gérer ça mais on doit changer (nos plans) tout le temps. Ça dépend de l'âge, du physique de chaque joueur. Ce n'est pas facile mais c'est le travail du staff et de l'entraîneur", a ajouté l'entraîneur espagnol en évoquant la stratégie à adopter concernant le risque des blessures.
Au moment d'enchaîner trois rencontres qui s'annoncent difficiles, avec Nice, le Bayern puis l'OL, le champion d'Europe en titre qu'il faudra faire abstraction de l'infirmerie plus ou moins remplie.
Désormais, il est question de rythme pour les uns et les autres et de pouvoir jongler en fonction de la condition physique du vestiaire. "C'est la vie, c'est le football. Il ne faut pas s'en préoccuper", selon Luis Enrique. Et, ce n'est pas la statistique selon laquelle le PSG a marqué son deuxième plus faible total de points après dix journées sur les dix dernières années qui va changer quelque chose.
Comme souvent, la trêve internationale va permettre de souffler... à condition que les joueurs ne se blessent pas en sélection.
