Nouvelle belle prestation de la part du PSG qui enchaîne donc un quatrième succès de rang toutes compétitions confondues. Le match nul contre Reims il y a deux semaines reste anecdotique : le leader du championnat règne en maître sur l'Hexagone.
Ce vendredi soir, l'AS Monaco était dépassé défensivement quand leur adversaire parvenait à mettre en place son jeu de position. Pourtant, Denis Zakaria a répondu à Vitinha en première période. En seconde, Khvicha Kvaratskhelia et Ousmane Dembélé ont offert les trois points de la victoire avant l'heure de jeu. Ce dernier s'est même offert le luxe de s'offrir un doublé à la 90ᵉ après un service de Nuno Mendes en bout de course.
Paris trop brouillon
Dès l'entame de match, les Monégasques mettent la pression sur la défense parisienne au point de même de parvenir à récupérer un ballon très haut dès la 5ᵉ minute de jeu. Malheureusement pour l'équipe d'Adi Hütter, Takumi Minamino manque de réalisme et voit son tir à bout portant stoppé par Gianluigi Donnarumma.
Sur le contre, Désiré Doué obtient un coup-franc excentré devant la surface. Pourtant fait pour un gaucher, Vitinha s'élance et surprend Radoslaw Majecki au premier poteau (6ᵉ). Grosse erreur de la part du Polonais au premier abord, Monaco est déjà mené 1-0.
Pire encore, dans les minutes qui suivent, les hommes de Luis Enrique mettent en place leur bloc dans le camp adverse et abusent des combinaisons – souvent réussies.
Pourtant, contre toute attente, l'ASM parvient à égaliser à la 17ᵉ minute de jeu par l'intermédiaire de Denis Zakaria qui se joue d'une ligne défensive adverse non-alignée. Le milieu de terrain suisse s'est engouffré dans la surface de Donnarumma avant de tromper l'Italien dans un angle fermé.
Six minutes plus tard, nouvelle alerte, mais Minamino se voit, cette fois-ci, arrêté par Willian Pacho dans la surface, alors que le Japonais se présentait encore à bout portant de Donnarumma ! La défense parisienne manque de concentration et pourrait le payer très cher… Sur l'action suivante, Pacho manque de vigilance et n'est pas loin de donner une balle de but à Mika Biereth. Heureusement pour le leader de Ligue 1, les Monégasques ne concrétisent pas (25ᵉ).
Le match s'emballe, Paris croit reprendre l'avantage, mais le ballon était sorti en six mètres (26ᵉ). Ça va même d'un but à l'autre quand l'attaque monégasque oblige Donnarumma à réaliser un gros arrêt à l'issue d'une attaque directe bien sentie conclue par Biereth (29ᵉ).
À la 35ᵉ, puis à la 38ᵉ, Bradley Barcola, puis Ousmane Dembélé se montrent dangereux, mais l'animation offensive se montre encore trop brouillonne, bien que les intentions soient particulièrement louables. En face, le club du Rocher peine à exister réellement. 45ᵉ, belle inspiration de Khvicha Kvaratskhelia qui trouve Désiré Doué entre les lignes dans la surface, mais l'ancien Rennais ne cadre pas sa frappe.
Le début d'une "Kvaramania" ?
Au retour des vestiaires, le PSG repart de l'avant avec sa même idée conductrice : mettre la pression dans le camp adverse. Résultat, ça paye à la 54ᵉ minute de jeu lorsque Barcola trouve Kvaratskhelia dans l'intervalle. Le Géorgien se joue de son vis-à-vis d'un joli crochet avant de tromper Majecki à bout portant. L'ancien Napolitain vient de faire exulter le Parc et probablement de se faire adopter.
Dans ces moments-forts, le collectif de Luis Enrique sait accélérer pour tuer la rencontre. Et, c'est ce qu'il va se passer trois minutes plus tard quand Dembélé donne un but d'avance supplémentaire. Une nouvelle fois sur attaque placée, l'animation parisienne prend de vitesse les Monégasques et le N°10 du PSG transperce les filets de Majecki d'une frappe du droit sur un service de Doué.
En l'espace de deux actions tranchantes, l'ASM a été assommé. Remonter la pente paraît très complexe quand on voit des Parisiens aussi efficaces.
Alors que l'intensité retombe légèrement, Fabian Ruiz tente sa chance à la 73ᵉ, mais son tir tout proche du poteau droit. Il reste un peu plus d'un quart d'heure aux locaux pour verrouiller les trois points de la victoire.
Rien à signaler ensuite jusqu'à l'approche du temps additionnel, quand Nuno Mendes déboule dans son couloir gauche avant de servir Dembélé pour le quatrième but. La fête est totale.