Paris a dû s'employer, mais s'impose à Metz et reprend la tête en Ligue 1

Paris a fait le métier, mais avec difficulté.
Paris a fait le métier, mais avec difficulté.Photo par JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Après avoir fait la différence, le PSG s'est retrouvé menacé par Metz, mais a fini par faire parler la logique malgré la magnifique résistance des Grenats. Paris repasse en tête de la Ligue 1, en attendant le match de Lens demain.

Quoi de mieux qu'un choc des extrêmes pour la dernière journée de Ligue 1 en 2025 ? Lanterne rouge après une brève éclaircie, le FC Metz s'attendait à passer à quatre défaites d'affilée. En effet, c'est le Paris Saint-Germain qui se présentait en Lorraine ce soir, décidé à gagner en attendant un faux-pas de Lens. Restait la glorieuse incertitude du sport...

Néanmoins, cette incertitude diminuait au fur et à mesure qu'une bonne vieille "attaque-défense" se mettait en place, au bénéfice des Parisiens bien entendu. Quantité de centres, de tentatives de débordements… tout ça pour manquer d'ouvrir la marque sur coup de pied arrêté, quand Gonçalo Ramos, trouvé par Vitinha, se heurtait à un Jonathan Fischer qui donnait son corps pour éviter le but (17e). 

Paris était quelque peu emprunté, avait du mal à combiner efficacement, et ne trouvait pas la faille. Alors, le PSG a fait appel à son joker : Gonçalo Ramos, sur un corner parfaitement joué à deux, convertissait la galette de Lee Kang-in en but en prenant le meilleur de la tête sur une défense lorraine soudainement apathique (31e).

Un but qui avait le mérite de débloquer le match. Mais c'est bien Paris, encore via Ramos, qui frôlait le 2-0, le Portugais ne trouvant pas l'ouverture pour tirer après avoir dribblé le portier. Mais c'est finalement les "Titis" qui doublaient la mise quand Ibrahim Mbaye mystifiait son vis-à-vis sur l'aile gauche, et son centre trouvait Quentin Ndjantou, qui s'offrait ainsi son tout premier but en Ligue 1 (39e). 

Mais dans la foulée, Paris baissait la garde, et alors que Giorgi Tsitaichvili et Habib Diallo semblaient s'emmêler les crayons à quelques mètres du but, le renvoi de la défense parisienne trouvait… Jessy Deminguet, qui envoyait une praline et faisait exploser Saint-Symphorien, ravi de voir que ses Grenats étaient encore dans le coup à la pause (1-2).

Metz aura quelques regrets

Le match se transformait subitement en piège pour Paris, qui faisait l'effort pour tenter de refaire le break à la reprise. Fischer s'interposait rapidement devant Ndjantou, puis devanr Ramos (52e), signe de la volonté parisienne. Mais les Messins n'avaient clairement pas renoncé, notamment Habib Diallo, qui envoyait une reprise instantanée qui passait tout près (59e). Puis, Koffi Kouao mettait une nouvelle fois à contribution Matveï Safonov, mais sur le contre, Désiré Doué, parti dans le dos de la défense, venait enfin donner de l'air aux Parisiens (63e). 

Un sacré coup de bambou pour les Grenats, qui ont cru avoir la possibilité d'égaliser. D'autant que Luis Enrique lançait un banc quatre étoiles, et Paris ne voulait plus lâcher sa proie, Mbaye touchant la barre avant une parade énorme de Fischer sur une frappe de Doué (71e). Puis c'est Bradley Barcola qui enroulait une frappe juste au-dessus, et Metz devait alors s'inquiéter de ne pas prendre une valise. 

C'était mal connaître les Lorrains, qui allaient électriser Saint-Symphorien, par la grâce de Giorgi Tsitaichvili, qui venait réaliser un exploit personnel combiné à une belle remise de Gauthier Hein, avant de fusiller Safonov (81e).

L'impensable allait-il avoir lieu ? Metz lançait tout son banc d'un coup pour tenter d'arracher un point. Mais il n'allait rien en être, mais si les Lorrains étaient jusqu'au bout remarquables d'abnégation. Le PSG vient s'imposer difficilement 2-3, une victoire nécessaire qui permet aux Parisiens de reprendre la tête en Ligue 1 et de mettre la pression sur Lens, qui jouera demain. Mais Paris tire la langue, et avec une Coupe Intercontinentale à jouer dans la semaine, attention au coup de bambou. Pour Metz, il y aura quelques regrets, tant les Grenats auront bougé les champions de France. De bon augure pour la suite...