Lille - Brest
Le LOSC veut reprendre du poil de la bête. Assez inconstant depuis huit matchs, le club du nord de la France souhaite se ressaisir et reprendre des places au classement général. Placé 7ᵉ, il affronte une belle équipe brestoise au retour de la trêve, et devra faire valoir ses qualités offensives pour parvenir à l'emporter. Face à l'une des plus solides défenses du championnat, la tâche sera compliquée, mais pas impossible.
"Ca sera difficile. Nous devons parler et travailler pour changer les choses. Brest possède une très bonne équipe. Ils viennent à Lille pour gagner", s'est exprimé Paulo Fonseca en conférence de presse ce vendredi.
Si les Dogues restent sur un match nul, une victoire et une défaite, Brest lui compte deux nuls et une victoire sur ses trois dernières rencontres. Un petit couac qui vient entacher son début de saison parti en fanfare. Pour éviter de perdre l'avance acquise depuis août, l'équipe devra s'en remettre à sa défense et ses contre-attaquants tels que Pierre Lees-Melou et Romain Del Castillo pour aller provoquer Lucas Chevalier.
"On a l'ambition de garder le même niveau d'équipe. Tous les joueurs sont motivés et prêts à assurer leur rôle. On y va mieux armés que l'année dernière, mais Lille est une équipe européenne. Ce sera un bon match de football", a déclaré Eric Roy.
Toulouse - Reims
Toulouse-Reims est un classique du milieu de tableau, et ce match ne fera pas exception. Après une belle avancée en Championnat, les Violets commencent à trouver leur rythme de croisière. Offensifs, ils s'en remettent tantôt à Frank Magri, tantôt à Thijs Dallinga pour provoquer un maximum de buts. Si le Néerlandais est en forme, il mettra la pression sur les Champenois.
"Je suis content de ce que nous faisons. Il y a quelques matchs où on est moins bien, d'autres où on est mieux. On sait rééquilibrer et gérer et les joueurs sont plus à l'aise. Ce week-end, ça sera un bon challenge pour nous", s'est enthousiasmé Carles Martinez Novell.
De son côté, Reims souffre d'irrégularité, due à une équipe encore jeune et en acquisition de repères. Malgré cela, elle reste solide et siège en 5ᵉ position de la Ligue 1. En pleine forme avec sa sélection, Junya Ito devrait mettre la pression sur Toulouse, et encourager une récupération haute. À l'équipe rouge et blanche de maîtriser son pressing pour mieux l'emporter ensuite.
"Comment on appréhende Toulouse ? C'est une très bonne équipe, ils vont vite, ils sont durs, agressifs, ils sont efficaces et ils n'ont pas perdu à domicile depuis très très longtemps. Ça va être un challenge intéressant et un match avec beaucoup d'intensité. À nous de répondre présent de façon collective", a d'ailleurs fait valoir Will Still en conférence de presse.
Nantes - Montpellier
Nantes et Montpellier se retrouvent quasiment au même stade après 9 journées. À deux points l'une de l'autre, les deux formations devraient se disputer ardemment la victoire ce dimanche. Tout d'abord, parce que Nantes, malgré des irrégularités, propose une adversité conséquente et de belles contre-attaques mettant ses adversaires en porte-à-faux, mais aussi, parce que les Canaris sont soudés collectivement.
"Il y a le système qu'on applique et ce qu’on en fait, surtout dans les marquages préventifs. Ça peut souvent être l’effet inverse et pervers, de penser qu’en étant un de plus dans notre zone, on peut de déresponsabiliser un peu de tout ça", a affirmé Pierre Aristouy. Les Jaune et Vert devront aussi composer sans un grand nombre de joueurs, ce qui peut leur porter préjudice.
Face à eux, l'équipe du MHSC monte en puissance. Avec l'aide d'un bon Akor Adams, Montpellier s'accroche et tend à s'améliorer de semaine en semaine. En évolution constante dans tous les secteurs du jeu, le club peut prétendre à plus de stabilité. Celle-ci passe par un affrontement important contre ses adversaires directs comme Nantes. Un match plein d'adversités est donc à prévoir.
"On est sur une bonne dynamique. Il faut continuer de mettre les bons ingrédients pour aller s'imposer à la Beaujoire. Ça va être un match difficile. À nous d'être meilleur", a conclu Michel Der Zakarian.
