Cet article contient des liens d’affiliation vers des annonceurs. Jouez de manière responsable, 18+
Monaco et le PSG se retrouvent ce samedi 29 novembre à 17h00 pour une affiche qui cristallise deux dynamiques opposées. Le club de la Principauté, aujourd’hui 8ᵉ de Ligue 1, avait pourtant esquissé un début de bonne série fin octobre avec un succès contre Toulouse (1–0) puis une victoire spectaculaire à Nantes (5–3), avant de replonger brutalement. Battus par le Paris FC (0–1), corrigés à domicile par Lens (4–1) puis de nouveau dominés à Rennes (4–1), les Rouge et Blanc n’ont pas réussi à se relancer en Ligue des Champions, concédant un 2–2 à Chypre contre Pafos avec un CSC de Mohammed Salisu dans les dernières minutes après avoir mené à deux reprises.
En face, Paris avance avec une tout autre assurance : un 1–0 arraché contre Nice au Parc, un succès animé à Lyon (3–2), une victoire nette contre Le Havre (3–0) et un spectaculaire 5–3 infligé à Tottenham en Ligue des Champions. Entre une formation monégasque retombée dans le doute et un leader lancé à pleine vitesse, ce rendez-vous à Louis II s’annonce comme un révélateur puissant du moment.
Monaco - PSG : les infos essentielles
Date : samedi 29 novembre 2025
Heure de début : 17h00
Stade : Louis-II, Monaco
Arbitre : Clément Turpin
VAR : Oui
Chaîne TV : beIN SPORTS 1
Streaming en direct : beIN CONNECT
Cotes (Betclic) : Monaco 4,75 – Nul 4,45 – PSG 1,53
Monaco : les dernières infos
Monaco traverse une période délicate depuis plusieurs semaines, la première véritable zone de turbulences de l’ère Sébastien Pocognoli. Le club de la Principauté avait pourtant montré des signes encourageants fin octobre avec deux victoires qui avaient redonné un peu d’élan : un succès maîtrisé contre Toulouse (1–0), puis une performance offensive convaincante à Nantes (5–3).
En Ligue 1, la dynamique s’est ensuite grippée. Surpris par le Paris FC (0–1), les Rouge et Blanc ont été lourdement battus à domicile par Lens (1–4), avant de subir un nouveau revers net à Rennes (4–1). Trois défaites consécutives qui ont fait reculer Monaco à la 8ᵉ place, à 3 points de Lille (4ᵉ) mais déjà à 8 unités du podium. Malgré cet écart, rien n’est encore perdu pour Monaco, mais la dynamique inquiète, surtout dans un secteur défensif où les mêmes fragilités réapparaissent match après match.
Sur la scène européenne, l’ASM avait pourtant décroché sa première victoire de la saison en Ligue des Champions, en Norvège, sur la pelouse de Bodø/Glimt, un succès qui laissait espérer un renouveau européen. Mais cet élan n’a pas duré : le club n’a pas su confirmer à Pafos, concédant un 2–2 dans les dernières minutes après avoir mené deux fois au score, un contre son camp de Salisu venant sceller un résultat frustrant.
La situation demeure fragile : 23ᵉ de la phase de ligue, Monaco reste de justesse dans les clous pour les barrages, mais le calendrier à venir n’offre aucun répit. Les Monégasques devront successivement affronter Galatasaray à domicile, se déplacer sur la pelouse du Real Madrid, puis terminer par la réception de la Juventus. Trois rendez-vous d’un niveau très élevé, qui imposeront au club de la Principauté de hausser considérablement son niveau de jeu pour rester dans la course.
Côté effectif, Monaco récupère progressivement des forces, et le retour de Paul Pogba en est le symbole fort. Le champion du monde 2018 a enfin rejoué à Rennes, disputant ses premières minutes depuis près de deux ans, une étape importante dans un long processus de remise à niveau. Le staff reste prudent : Pogba devrait continuer à débuter sur le banc, le temps de retrouver du rythme sans forcer sa reprise.
Sur le plan défensif, Sébastien Pocognoli doit toujours composer avec les absences d'Eric Dier et Christian Mawissa, deux éléments manquants dans une arrière-garde déjà fragilisée par les derniers résultats. À cela s’ajoute la suspension du capitaine Denis Zakaria, exclu lors du dernier match, qui prive Monaco d’un élément central dans l’équilibre du milieu.
Offensivement, la hiérarchie a évolué. Folarin Balogun (4 buts en Ligue 1), buteur cette semaine en Ligue des Champions, apparaît comme l'élément le plus fiable du moment. À l’inverse, Maghnes Akliouche reste sur une période de disette : il n’a plus marqué depuis la victoire à Nantes fin octobre.
Même constat pour Ansu Fati, dont l’adaptation avait été fulgurante. L’Espagnol avait réalisé des débuts fracassants avec 6 buts toutes compétitions confondues lors de ses 5 premières apparitions sous le maillot monégasque. Mais depuis son doublé contre Nice (2–2) le 5 octobre, il n’a plus trouvé le chemin des filets.
Un coup d’arrêt qui pèse dans un secteur offensif en manque de confiance, et qui rend encore plus précieuse la réussite actuelle de Balogun.
Monaco : la composition probable
Lukáš Hrádecký – Thilo Kehrer, Mohammed Salisu, Caio Henrique – Vanderson, Lamine Camara, Aleksandr Golovin, Kassoum Ouattara – Maghnes Akliouche, Folarin Balogun, Ansu Fati.
PSG : les dernières infos
Le PSG se rend à Monaco avec une dynamique nettement plus favorable et une impression de maîtrise qui s’affirme au fil des semaines. Paris avait d’abord arraché une victoire précieuse à Nice grâce à une tête de Gonçalo Ramos dans les dernières minutes, avant de buter ensuite sur le Bayern Munich en Ligue des champions (1–2). Les Parisiens ont su réagir immédiatement en allant s’imposer à Lyon, un succès obtenu dans le temps additionnel après avoir été rejoints à deux reprises par les Rhodaniens.
Après la trêve internationale, les Parisiens ont confirmé leur montée en puissance en dominant Le Havre (3–0), un match marqué par le cinquième but de João Neves en Ligue 1, qui fait du jeune milieu portugais le co-meilleur buteur du club en championnat avec Bradley Barcola.
En Ligue des champions, le PSG s’est relancé face à Tottenham (5–3). La soirée n’a pas été maîtrisée de bout en bout : Lucas Chevalier s’est montré approximatif, Paris a encaissé trois buts et a été mené à deux reprises. Mais le sentiment général reste limpide : dès que Paris décide d’accélérer, l’équipe devient pratiquement inarrêtable. L’entrejeu a été particulièrement décisif, avec un triplé de Vitinha, un but de Fabián Ruiz, et une nouvelle action décisive de João Neves, passeur pour l’Espagnol.
La suite du calendrier ne laisse aucun répit : réception de Rennes, déplacement à Bilbao en Ligue des champions, puis voyage à Metz le 13 décembre. Paris disputera ensuite la finale de la Coupe Intercontinentale des Clubs, le 17 décembre au Qatar, en tant que champion d’Europe en titre. Le tableau est clair : Cruz Azul, vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF, affrontera d’abord le vainqueur de la Copa Libertadores, Palmeiras ou Flamengo. Le vainqueur de ce duel sera ensuite opposé au Pyramids FC, sacré en Ligue des champions africaine, pour une place en finale… où l’attendra le PSG.
Le PSG se présente en Principauté avec un effectif qui commence à se reconstituer. Ousmane Dembélé, auteur de deux buts en Ligue 1, a signé son retour contre Tottenham après trois semaines d’absence, lui qui s’était blessé début novembre face au Bayern. Entré pour les dernières minutes en Ligue des champions, l’ailier français entame maintenant une phase de remise en rythme progressive avant de retrouver un rôle plus consistant.
Nuno Mendes, revenu contre Le Havre après sa blessure contractée face au Bayern début novembre, était titularisé contre Tottenham et avait signé une première période pleine d’énergie avant de céder sa place à la pause. D’après Le Parisien, il ne s’agissait que d’une mesure de prudence, le staff parisien préférant ménager le Portugais pour éviter toute rechute malgré l’absence de signe visible d’alerte.
Certaines absences demeurent toutefois notables. Désiré Doué, auteur d’un début de saison encourageant, reste indisponible même si son retour avant Noël reste possible.
Le cas d’Achraf Hakimi est également particulier : le latéral droit ne rejouera pas directement avec le PSG. Il fera d’abord son retour avec la sélection marocaine, puisqu’il disputera la Coupe d’Afrique des Nations à domicile avec les Lions de l’Atlas. Sa date de retour au PSG dépendra donc du parcours du Maroc dans la compétition, ce qui peut prolonger son absence de plusieurs semaines.
Sur le front offensif, les profils affichent des contrastes marqués. Bradley Barcola confirme sa capacité à performer en Ligue 1, où il a inscrit son cinquième but contre Le Havre. Mais en Ligue des champions, l’ailier déçoit encore : face à Tottenham, il a manqué d’impact et de présence, trop discret pour un joueur de son calibre.
Gonçalo Ramos, de son côté, reste extrêmement précieux en sortie de banc, où il réussit souvent à faire basculer les matchs. Mais ses performances lorsqu’il est titularisé restent en retrait. Sa difficulté à peser sur la durée a poussé Luis Enrique à tenter d’autres solutions au poste de numéro 9 : Senny Mayulu, pourtant milieu de formation, a débuté à Barcelone, et plus récemment, contre Tottenham, c’est le jeune Quentin Ndjantou qui a été titularisé.
À l’inverse, Lee Kang-in continue de tirer son épingle du jeu. Malgré un peu de déchet lié à son style très audacieux, le Sud-Coréen apporte du mouvement, des combinaisons et une vraie créativité entre les lignes. Il s’impose progressivement comme l’un des éléments les plus fiables de l’animation offensive.
PSG : la composition probable
Lucas Chevalier – Warren Zaïre-Emery, Marquinhos, Willian Pacho, Nuno Mendes – Vitinha, João Neves, Fabián Ruiz – Khvicha Kvaratskhelia, Gonçalo Ramos, Bradley Barcola.
Où regarder en direct à la TV ou en streaming gratuit ?
Le match Monaco – PSG, disputé ce samedi 29 novembre à 17h00 au stade Louis-II, sera diffusé en exclusivité sur beIN SPORTS 1. La rencontre sera également disponible en streaming via beIN CONNECT, accessible sur abonnement, ainsi que sur les box Internet et le satellite.
Aucune diffusion gratuite ou en clair n’est prévue pour cette affiche de Ligue 1.
Historique des confrontations Monaco – PSG
Avec 115 confrontations depuis leur premier duel en 1971, Monaco–PSG s’est progressivement imposé comme l’une des grandes affiches du football français. Le bilan est favorable à l'ASM : 48 victoires monégasques, 38 parisiennes, 29 nuls, et un total de 149 buts à 143 en faveur de Monaco. Si cette rencontre occupe une place si forte dans l’imaginaire du championnat, c’est parce qu’elle oppose deux clubs installés au plus haut niveau depuis des décennies : Paris évolue en Ligue 1 sans interruption depuis 1974, et Monaco a enchaîné 34 saisons consécutives entre 1977 et 2011, avant de retrouver durablement l’élite en 2013. Cette continuité a fait de leurs affrontements un rendez-vous régulier, presque incontournable.
L’importance de cette affiche tient aussi au statut des deux clubs dans l’histoire du football français. Le PSG, devenu la référence nationale depuis près de quinze ans, multiplie les titres et s’est imposé comme un habitué des grands rendez-vous européens. Monaco, de son côté, est l’un des clubs les plus prestigieux du pays, riche de périodes marquantes dans les années 80, 90 et 2000, mais aussi d’un dernier sommet en 2017, avec un titre de champion spectaculaire et un parcours européen qui a marqué les esprits. Deux monuments du foot français, deux institutions qui, chacune à leur manière, ont façonné la modernité du championnat.
Leur histoire commune est également rythmée par de grandes finales. En Coupe de France, Monaco et le PSG se sont affrontés à trois reprises : victoire de l’ASM en 1985, puis deux sacres parisiens en 2010 et 2021. En Coupe de la Ligue, Paris a pris l’avantage dans les finales de 2017 et 2018.
Depuis l’arrivée du Qatar au PSG, la balance penche clairement en faveur du club de la capitale, mais Monaco reste l’une des équipes qui, au fil des saisons, a su le plus régulièrement poser des problèmes aux Parisiens, notamment entre 2016 et 2023.
Monaco–PSG n’est donc pas une rivalité au sens traditionnel du terme, mais plutôt une rencontre entre deux poids lourds du football français, dotée d’une vraie résonance historique et sportive. Une affiche qui, chaque saison, apporte son lot d’attentes, de qualité et très souvent de spectacle.
Les joueurs passés par les deux clubs
Au fil des années, de nombreux joueurs ont porté successivement les couleurs de Monaco et du PSG, mais trois figures incarnent mieux que toutes les autres ce pont entre les deux clubs par l’impact qu’ils y ont laissé. Le premier est évidemment Kylian Mbappé, pur produit de la formation monégasque et révélation éclatante de la saison 2016–2017. Champion de France à seulement 18 ans, il a ensuite rejoint Paris où il a empilé les titres et explosé tous les compteurs, devenant l’un des joueurs majeurs de l’histoire du PSG moderne. Avant lui, un autre attaquant avait ouvert la voie : George Weah. Recruté par l’ASM en 1988, le Libérien s’est imposé comme l’un des attaquants les plus redoutés du championnat avant de rejoindre Paris, où ses performances lors de la saison 1994–1995 l’ont mené jusqu’au Ballon d’Or, une première, et unique à ce jour, pour un joueur africain. À un autre poste, mais avec un impact comparable, Youri Djorkaeff a lui aussi marqué les deux clubs. Cinq saisons pleines en Principauté avant de rejoindre le PSG en 1995, pour une année intense conclue par un départ vers l’Inter Milan.
Derrière ces têtes d’affiche, plusieurs autres joueurs ont laissé une empreinte durable sous les deux maillots. Ludovic Giuly, capitaine du Monaco finaliste de la Ligue des Champions en 2004, a connu une parenthèse au PSG après ses passages au FC Barcelone et à l'AS Rome. Jérôme Rothen, formé à Caen mais révélé à Monaco, a ensuite incarné le PSG des années 2000 avec son pied gauche redoutable. On retrouve aussi Nenê, artisan majeur du renouveau parisien au début des années 2010 après avoir brillé à Monaco, ainsi que Marco Simone, joueur technique et élégant passé par les deux clubs.
Plus on descend dans la liste, plus les trajectoires se diversifient : certains n’ont fait qu’un passage, d’autres y ont laissé une marque plus discrète. Au total, 38 joueurs ont porté le maillot de Monaco et du PSG au moins une fois en match officiel. Parmi eux, un nom rappelle que cette connexion continue d’exister encore aujourd’hui : Thilo Kehrer, formé en Allemagne mais passé par Paris entre 2018 et 2022, et désormais pilier de la défense monégasque.
Cotes pour Monaco – PSG
Les cotes sont fournies par Betclic, correctes au moment de la rédaction et susceptibles d’évoluer.
