"Textor dehors!", "Textor, casse-toi " ou encore "Textor Out": les manifestants, réunis dans l'enceinte du Groupama Stadium à Décines, ont brandi des pancartes et lancé des chants hostiles au patron de l'OL, cinq jours après la décision du gendarme financier du foot.
"On demande à cet homme de partir de l'Olympique lyonnais, de ne plus avoir aucun rôle aujourd'hui (...) Qu'il dégage ! ", a lancé au micro un représentant des Bad Gones, Terence, à l'initiative du rassemblement avec le groupe Lyon 1950. "On a quelque chose qui nous rassemble tous ici, c'est l'amour de l'Olympique Lyonnais. Et on souhaite qu'à toutes les sphères de ce club, il y ait ce même amour."
Fermé au public, le stade a accueilli un discret dispositif policier pour prévenir tout débordement lors de ce rassemblement déclaré en préfecture. Quelques fumigènes ont été allumés, mais aucun incident notable rapporté.
"Ce club, pour moi, c'est ma vie. Je vis avec, j'ai le sang rouge et bleu (ndlr: les couleurs de l'OL), je dors avec, je me réveille avec, je fais toute ma vie autour, avec ma famille, bien évidemment", a expliqué à l'AFP Thierry Boirivent, le représentant du groupe de supporters "Rouge et Bleu". "Être là aujourd'hui, c'est important parce que notre club risque d'être relégué en Ligue 2. C'est fort probable", a-t-il ajouté.
Vendredi, l'OL a assuré dans un communiqué n'avoir pas encore reçu la notification de la rétrogradation annoncée mardi par la DNCG, le gendarme financier du football français, une décision que le club juge "incompréhensible" et de laquelle il compte faire appel.
Avec une trésorerie qui s'est "considérablement améliorée", le club, qui n'a plus quitté l'élite depuis son retour en 1989, a assuré qu'il disposait "de ressources plus que suffisantes pour la saison 2025-2026".