L'année dernière : "La soirée de l'an dernier, je m'en souviens comme d'une erreur de ma part, parce que je n'ai pas profité des festivités au terme d'une année complète de travail. J'espère en profiter demain, peu importe le résultat. Cette célébration après le match est parfois compliquées. Mais demain, il faut prendre le match aussi sérieusement que possible. C'est le moment de célébrer avec nos supporters."
L'état d'esprit : "En regardant le calendrier aujourd'hui, j'ai vu qu'il ne restait qu'un match de Ligue 1 demain, la finale de Coupe de France puis la finale de la Ligue des champions. Avant la Coupe du monde des clubs. Nous sommes dans la phase finale du cycle. Demain, c'est un match qui doit nous préparer à être compétitifs pour les deux finales."
Ramos : "Gonçalo Ramos est un joueur indiscutable pour nous. Pour son attitude à l'entraînement, sur le terrain. Il a joué 1 800 et a été impliqué sur 24 actions menant à un but. Ce sont des chiffres magnifiques. Un joueur de ce niveau est prêt pour tout, il est prêt pour jouer zéro ou 90 minutes. Physiquement, il est plus mature qu'un joueur de 24 ans. C'est merveilleux d'entraîner un joueur comme Ramos."
Sa gestion : "Il y a trois matchs. On va tenter de gérer tout cela de la meilleure des manières, afin d'arriver aux finales avec les joueurs dans leur meilleure version. C'est difficile, mais pas impossible.
En termes d'objectifs sur le plan footballistique, il n'y a aucun changement.
Nous sommes dans le meilleur moment de la saison, ce moment dont nous avons rêvé. Nous restons concentrés sur le fait de terminer de la meilleure des manières. La saison qui vient, nous la gérerons plus tard."
La Ligue 1 : "Si on regarde l'équilibre au sein du championnat, on a été bien au-dessus que l'an dernier. La différence semble énorme, mais je ne me rappelle d'aucun match à l'extérieur facile, cette saison ou la précédente. Je n'enlève aucun mérite à la victoire. Nous avons été très bons. L'an prochain, ce sera à nouveau très serré dans la course à l'Europe. Plus c'est serré et mieux c'est. C'est une source de motivation."
Dembélé : "Quand nous donnons un temps de repos, c'est le temps de repos maximal. Mais si le joueur veut venir, nous sommes ouverts à sa décision. Nous essayons de gérer les temps de repos et de déconnexion par rapport au football. Mais l'être humain s'adapte à toutes les situations."
L'expérience : "Nous avons une équipe jeune depuis la saison passée, mais qui a aussi de l'expérience. C'est totalement compatible. Cette question de l'expérience… Les gens qui ont de l'expérience ne font-ils pas d'erreurs ? Ils en font. Quand on regarde un match, il peut y avoir des joueurs avec de l'expérience qui peuvent avoir des loupés. Peut-être qu'il peut y avoir un peu moins de garanties avec un jeune, mais ça se discute. Ce qui nous a amené ici, c'est un bon mélange"
Sa motivation : "Le jour où j'arrête d'apprendre ou d'essayer d'apprendre, j'arrête et je rentre chez moi. C'est ce que j'ai appris quand j'étais joueur. À 34 ans, quand j'ai arrêté ma carrière de joueur, je continuais d'apprendre. Je faisais beaucoup d'erreurs que je ne fais plus aujourd'hui. Tu apprends toujours, y compris auprès des jeunes. Qu'est-ce que j'ai appris cette saison? Mon obsession, c'est toujours d'aider les joueurs, l'équipe. Parfois, je n'ai pas aidé comme je l'aurais voulu, d'autres fois j'ai réussi. Cette recherche continue d'amélioration de l'équipe et des joueurs, c'est ma motivation."
Ancelotti : "C'est positif. Il me semble qu'il n'y a aucun entraîneur qui ait une carrière similaire à Carlo Ancelotti. C'est quelqu'un de formidable sur le terrain et en dehors. Je ne vais pas souhaiter au Brésil et à Ancelotti beaucoup de sélections, parce que je veux que ma sélection ait un maximum de succès, mais c'est très bien qu'un Italien puisse entraîner la sélection du Brésil. C'est un mix très positif."
Le Campus PSG : "L'immense majorité des clubs de haut niveau ont aujourd'hui des centres d'entraînement qui sont soit historiques ou alors récents, mais de très haut niveau. Nous sommes là depuis deux ans. Je suis celui qui a dormi le premier ici. C'est une anecdote très positive pour moi ! Je n'ai pas participé à la conception, mais ceux qui l'ont conçu ont vraiment visé juste. Il y a une grande modernité, un grand confort, mais sans luxe. Tout a été pensé pour que le joueur se sente bien, mais en restant éloignés de choses étranges qu'on peut voir dans certains centres. Ici, l'infrastructure est très positive, tous les gens qui travaillent ici et les équipes de jeunes sont connectées avec l'équipe première. C'est une invitation à s'améliorer en tant que joueur et qu'équipe."
Les jeunes joueurs : "Plus que juger un joueur sur un match, surtout si c'est son premier ou second match, on a cette opportunité de s'entraîner tous les jours avec eux. Ils montent, redescendent. Je prends beaucoup plus d'informations pendant les entraînements, que ce que je peux voir en match. Je vois leur capacité à être compétitif à l'entraînement contre des joueurs de haut niveau. J'ai bien plus d'informations qu'ils ne le pensent. Pour moi, c'est très important de tirer parti de la qualité des joueurs du centre de formation. C'est importe que quelqu'un au PSG et qui a le niveau sache qu'il peut intégrer l'équipe première."
L'état d'esprit de ses joueurs : "Je dois dire que l'état d'esprit des joueurs ne peut pas être meilleur. On peut le voir à chaque entraînement. Nous sommes une équipe avec un très bon état d'esprit. Quand tu approches de deux finales, l'état d'esprit ne peut pas être plus beau. Ce sera de très belles semaines pour les joueurs, pour les supporteurs, pour tout le monde."