Quatre candidats étaient en lice pour ces trois postes : Bocquet (Nice, élu avec 84,75 % des voix exprimées), Kita (Nantes, 76,68 %), Féry (Lorient, 60,09 %), et Jean-Michel Roussier (Le Havre).
Ces trois présidents viennent renouveler le collège des représentants des clubs de L1 à la suite de la descente en L2 de Reims, dont le président Jean-Pierre Caillot était membre, et aux départs de Damien Comolli de la présidence de Toulouse pour celle de la Juventus Turin et de Jean-Pierre Rivère de Nice.
L'échec de Roussier, un des opposants les plus directs à la gestion financière de la LFP sur fond de contentieux juridique avec le club normand, semble indiquer qu'une révolution n'est pas à l'ordre du jour, malgré les critiques de plus en plus nombreuses de la gestion de Vincent Labrune.
L'ancien président de l'OM est considéré par certains comme responsable de la crise financière qui touche le football professionnel français en raison de la baisse drastique des droits TV, et est également critiqué pour sa proximité avec Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, en outre président de beIN Media Group, dont la branche française diffuse un match de L1 par journée.
Dans un entretien croisé accordé au Figaro la semaine dernière, le propriétaire de l'OM Franck McCourt et son homologue de Lens Joseph Oughourlian avaient notamment critiqué une gouvernance "opaque et inefficace", une ligue "qui ne représente plus les clubs", "un fiasco" autour des droits TV...
"Cette élection envoie un signal clair : les prétendus problèmes de gouvernance dénoncés par certains ne sont qu’une fiction", a réagi auprès de l'AFP l'entourage du président de la LFP, critiquant "une minorité bruyante qui s'agite".
Déjà sous le feu des critiques, Vincent Labrune avait été largement réélu à la présidence de la LFP en septembre 2024, récoltant 14 voix pour sur 17 votants au CA face à l'ancien directeur général du PMU et de L'Équipe Cyril Linette.