Roberto De Zerbi (Marseille)
Quand l'Italien a pris en charge l'Olympique de Marseille l'été dernier, les attentes étaient très élevées, étant la cote de l'ancien coach de Brighton en Europe. Entre autres, Manchester United et le Bayern Munich avaient été refusés par De Zerbi, et c'est finalement en Ligue 1 que ce dernier a atterri.
Pablo Longoria et Medhi Benatia ont alors façonné un effectif à la hauteur de son nouvel entraîneur dans l'espoir de redonner de la joie au peuple olympien et le prestige d'antan au club. Forcément, cela prend du temps, mais après 4-5 mois de compétition, l'OM a bien démarré en championnat, malgré quelques turbulences comme contre Angers (1-1) ou Auxerre (1-3). Les Phocéens sont deuxièmes, soit l'objectif fixé en début de saison : une qualification pour la Ligue des champions.
Pierre Sage (Lyon)
Révélation de la saison passée, le technicien de 45 ans avait un vrai défi à relever en cette fin d'année 2024. Il devait confirmer qu'il était celui qu'il fallait pour les Gones. Et après un début d'exercice poussif, Pierre Sage est parvenu à lancer la machine sur les bons rails. La défaite à domicile contre l'OM a permis à son groupe de repartir de l'avant. Depuis fin-septembre, seuls le Besiktas et le PSG ont réussi à battre Lyon et ce n'est pas anodin. En 2025, le club présidé par John Textor sera un concurrent féroce dans la course à la Ligue des champions.
Jean-Louis Gasset (Montpellier)
Revenu en catastrophe mi-octobre avec l'objectif de maintenir son club de cœur dans l'élite, Gasset semble face à une montagne. Jusqu'à présent, l'ancien entraîneur de Marseille n'a pas encore remis les Montpelliérains sur le droit chemin. En seconde partie de saison, il sera l'une des attractions du championnat. D'autant, qu'à 71 ans, cette énième aventure devrait définitivement conclure sa carrière.
Bruno Génésio (Lille)
Après le départ de Paulo Fonseca, Bruno Génésio a posé les bases d’un projet ambitieux pour le LOSC. Quatrième à la trêve, avec une C1 en milieu de semaine réussie haut la main, l'entraîneur français a fait parler toute son expérience dans la gestion de son groupe face au calendrier surchargé. Calendrier qu'il n'avait pas hésité à critiquer après la victoire face à l'Atlético de Madrid en Ligue des champions : "je maintiens. Il faudrait qu'il y ait des gens qui connaissent le football dans l'élaboration du calendrier. Je ne retire rien à ce que j'ai dit et je pense. J'ai en tête cette équipe depuis le calendrier et de faire des équipes différentes à Monaco, l'Atlético et Lens".
Will Still (Lens)
Arrivé à l'intersaison sur le banc des Sang et Or, Will Still entame un nouveau chapitre davantage dans l'ombre. Succéder à Franck Haise n'est pas évident, mais l'entraîneur belge réalise un travail plus que correct après 15 journées. Lens est 7ᵉ et reste complètement dans la course à l'Europe. La seconde partie de saison s'annonce justement palpitante, car une nouvelle fois, la concurrence devrait être rude. Et l'ancien technicien du Stade de Reims est là pour ça : progresser à titre personnel tout en faisant perdurer le projet nordiste.
