C'est Ousmane Dembélé qui a mis les siens sur orbite grâce à un doublé en première période. En bonne forme depuis plusieurs semaines, le N°10 a confirmé son réalisme face au but ce dimanche.
Au classement, le PSG garde ainsi ses sept points d'avance sur son dauphin marseillais et continue d'avancer sereinement en ce début d'année 2025. Quant à Saint-Étienne, l'exploit semblait loin malgré une performance plutôt encourageante sous les ordres de son nouvel entraîneur norvégien.
Un Dembélé en feu
On imaginait un siège d'entrée de jeu, pourtant, dès les premières minutes, ce sont les Verts qui se montrent supérieurs. Avec ballon, il y a beaucoup de verticalité et sans, la pression mise sur la défense parisienne est très importante. Conséquence directe : le collectif de Luis Enrique est déjà en alerte.
En face, c'est notamment le Géorgien Zuriko Davitashvili qui se met en évidence et Paris a tout intérêt à se méfier de lui durant la rencontre.
Tactiquement, il y a un certain avantage d'emblée pour Bradley Barcola et ses coéquipiers qui ont énormément d'espace, une fois qu'ils franchissent la première ligne de pression. Néanmoins, encore faut-il qu'ils parviennent à se montrer efficace dans le dernier tiers. Après dix minutes de jeu, ce n'est pas le cas, pourtant, Ousmane Dembélé, Senny Mayulu, Gonçalo Ramos et Barcola ont déjà eu l'occasion d'alerter Gautier Larsonneur…
S'en suivent plusieurs scènes de panique dans la défense du PSG après que Sainté insiste encore et toujours pour tenter de créer la sensation.
Mais, sur une contre-attaque à la 14ᵉ minute, Lee Kang-in trouve Dembélé sur son aile droite qui décide de repiquer dans l'axe avant de déclencher un tir du gauche. Ça fait 1-0, Paris s'en sort bien, mais doit désormais mieux contrôler la rencontre pour ne pas subir de désillusion. Dans la foulée, les hommes de Luis Enrique gardent le pied sur le ballon et font reculer la défense adverse à tel point que Lee Kang-in décoche une frappe à l'entrée de la surface qui allait se loger dans la lucarne si Larsonneur ne s'était pas interposé.
À la 21ᵉ, sur une belle combinaison, Achraf Hakimi pousse le défenseur Léo Pétrot à la faute dans la surface. Le VAR attend la fin de l'action pour vérifier et Benoit Millot accorde le pénalty au PSG. Dembélé ne se fait pas prier et transforme l'essai (22ᵉ) !
Le match baisse ensuite en intensité, la faute à un PSG qui met la main mise sur le rythme. Cela n'empêche pas Barcola de se procurer un face-à-face à la 35ᵉ, mais Larsonneur est vigilant et repousse du pied. Et il croit se rattraper trois minutes plus tard, mais le VAR annule son but après une faute commise sur un défenseur stéphanois. Toujours 2-0 donc, mais Paris semble être à l'abri à l'approche du retour aux vestiaires.
À l'inverse, Saint-Étienne est bien plus fébrile, au point que la défense a presque offert un but à Gonçalo Ramos après avoir été servi par Nuno Mendes (45ᵉ+2).
Une baisse de rythme en seconde mi-temps
Le début de la seconde période n'est pas meilleure pour les Verts qui subissent sans cesse le bloc haut de leur adversaire. Ils ne parviennent à mettre les Parisiens sous pression. Le 3-0 est plus proche que le 2-1.
Pourtant, sur une transition anodine, Saint-Étienne obtient un coup-franc à l'entrée de la surface et Davitashvili réussit à tromper Gianluigi Donnarumma d'un tir tout en puissance (64ᵉ).
Mais les minutes passent et Paris manque de lucidité dans le dernier tiers. Relativement endormis par l'adversaire, les hommes de Luis Enrique ont tenté plusieurs fois leur chance durant cette seconde mi-temps, avec trop peu de précision. Et, attention à la punition… Malgré de grosses séquences de possession, le tableau d'affichage n'évolue pas, mais Vitinha entre d'ailleurs à vingt minutes de la fin pour redynamiser l'animation.
À la 79ᵉ, c'est Barcola qui cède sa place à Warren Zaïre-Emery. Luis Enrique continue d'opter pour la sécurité. Encore quinze minutes avant de valider les trois points. 90ᵉ, Dembélé a l'occasion de s'offrir le triplé et d'enterrer les Verts, mais son tir s'envole vers les tribunes. Finalement, le score ne bouge pas au coup de sifflet final.