Le PSG, privé de Dembélé pour six à huit semaines et de Doué pour quatre semaines environ, demande "urgemment un nouveau protocole (...) plus transparent et collaboratif" autour de "la santé des joueurs", a-t-il annoncé ce dimanche.
Le club champion d'Europe a assuré qu'il "avait transmis à la FFF des éléments médicaux concrets, avant même le début du rassemblement de l'équipe de France, sur la charge de travail supportable et les risques de blessures de ses joueurs".
Le PSG "déplore que ces recommandations médicales n'aient pas été prises en compte par le staff médical" ainsi que "l'absence totale de sollicitation et de concertation avec ses équipes médicales".
Si le club de Luis Enrique "tient à réaffirmer son attachement à (...) l'équipe de France", il "souhaite" que ces incidents "graves et évitables" servent de déclic pour garantir "des échanges systématiques, documentés et réciproques entre les staffs médicaux des clubs et de la sélection".
Le club demande enfin le respect d'un "principe de précaution renforcé dans la convocation et l'utilisation des joueurs", notamment quand ils reviennent de blessure.
Entré en jeu lors de la victoire des Bleus face à l'Ukraine vendredi (2-0) pour le début des qualifications au Mondial 2026, Dembélé souffre d'une déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse droite.
Il était entré à la pause à la place de Doué, touché au mollet droit. Les deux joueurs ont quitté le rassemblement des Bleus et Kingsley Coman a été appelé en renfort pour les remplacer.
"Ce rapport, on l'a toujours eu avec tous les clubs, évidemment qu'on a conscience de la situation des joueurs, quand nous recevons les informations... Certains clubs les donnent plus ou moins. On a toujours fait les choses avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme. Je la comprends. À leur place, j'aurais le même ressenti. Je ne suis pas là pour prendre des risques. À partir du moment où le joueur est sur le terrain, le risque zéro n'existe pas. Prenons un exemple : Cherki et Saliba sont blessés, c'est acté, ils ne sont pas venus. (...) On a fait ça avec beaucoup de sérieux et d'application, en demandant toujours le ressenti du joueur sur chaque séance. Le ressenti du joueur est très important pour moi, c'est essentiel pour moi. Un exemple : Désiré m'a demandé de sortir. On a discuté. L'envie de jouer peut prendre parfois le pas sur beaucoup de choses. Si au bout de 20 minutes il me dit qu'il y a quelque chose, je le change", a répondu Didier Deschamps sur Téléfoot ce dimanche.